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Le nombril du Monde

Publié le 12 août 2007 par Roman Bernard
Le Monde.fr demandait hier à ses lecteurs si, "depuis l'élection de Nicolas Sarkozy [à la présidence de la République], la France [leur] paraissait "trop" se rapprocher des Etats-Unis", "pas assez" ou "ni l'un, "ni l'autre".
C'est pour cette dernière option que j'ai voté, considérant que les États-Unis, nation faisant partie de la même civilisation que la nôtre, étaient des alliés naturels sous Jacques Chirac comme ils le sont, de façon plus assumée, sous Nicolas Sarkozy. Il n'y a donc pas de proximité excessive à déplorer, dans la mesure où l'on parle d'un pays ami.
A l'inverse, estimant que la France, comme toutes les autres nations européennes, doit ou devrait garder sa singularité par rapport à son grand cousin de l'Ouest pour le plus grand bien de la civlisation occidentale, je n'ai pas non plus considéré que la France n'était pas assez proche des Etats-Unis.
Je m'étonne juste que Le Monde pose cette question alors que Nicolas Sarkozy se trouve justement outre-Atlantique. Le quotidien de soir estime-t-il que le chef de l'Etat est déjà allé trop loin en passant ses vacances en Amérique et en y rencontrant le président Bush ? Cette posture antiaméricaine, observable dans de nombreux médias français, est désuète, surtout parce qu'elle est souvent le fait d'américanophiles qui s'ignorent.
Il serait judicieux qu'une attitude plus ouverte soit adoptée à l'égard des Etats-Unis, ce qui ne signifie pas justifier tous leurs agissements. Mais tout du moins, ne pas s'inquiéter en permanence de la proximité qu'il peut y avoir entre la France et les Etats-Unis. Nous sommes deux nations amies. Haïr l'Amérique comme le font nombre de nos concitoyens revient à se haïr soi-même.

Roman B.

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