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Chercher les signes

Publié le 28 avril 2009 par Dateurenserie

Est-ce que ça peut plus sentir l’été que ça? Ce soir j’ai eu mon premier BBQ de l’été avec Moi et l’Autre, L’Inuit, Le Photographe, L’Obsédée et Morsure. Tous des gens avec des petits noms cutes! Soirée qui s’est terminée un peu trop tôt à mon goût. J’avais envie d’être entouré, de profiter de la brise. Celle des soirs d’été, ni trop chaude, ni trop froide. Celle qui me transporte et me fait réfléchir, qui m’amène dans la lune. Dans ma lune, il y a du vent. C’est l’élément qui m’apaise le plus. Je dors avec un ventilateur à l’année.

J’en ai donc profité pour aller m’éclairer les idées en voiture les fenêtres baissées avec un cappuccino glacé suprême choco-brownies, je me gâte. Besoin de penser à ma vie. À mes dates qui n’en finissent plus de finir et de s’accumuler. Qu’est-ce que je recherche dans tout ça? Le sexe ne me donne même plus la satisfaction d’avant. Quand je reviens d’une date, je me sens coupable. Coupable d’ajouter un nouveau nom à la Liste. La Dateur’s List. C’est comme la Shindler’s List mais sans l’Oscar qui vient avec. Ou l’Oscar de la vie vide.

Mon patron nous a parlé lors d’une réunion qu’il se fiait beaucoup aux signes, aussi anodins soient-ils, que la vie lui apporte. Que ça l’aidait lors de certaines décisions. Cette nuit, en voiture, j’ai changé l’itinéraire habituel de mes ballades qui ne me mène nulle part. Nulle part comme mes dates. Au lieu de tourner en rond dans la ville et dans ma vie, je suis allé en zig zag. Briser la routine. À la recherche des signes. Ils se trouvent peut-être dans les rues que je vais découvrir.

Les rues portent toutes des maudits noms de fleurs. Le genre de quartier préfabriqué ou toute les maisons se ressemblent. Sans cachet particulier. Comme les jours de ma vie. Plate. Comme la rue. Vide. Méchants signes.

Les signes sont poches un peu cette nuit. Je suis peut-être aveugle, je ne veux peut-être pas les voir. Mon patron - encore - nous disait, toujours à propos des signes, qu’il demandait à son père au ciel de l’aider à les voir. Je ne lui parle pas souvent au mien qui s’y trouve aussi. Je ne suis pas du genre à quêter. “Hey yo p’pa bring me the signs!

Je ne sais pas s’Ils ont Internet en haut, mais p’pa, viens-donc lire mon blogue! Ton fils a pu d’allure!

D.


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