Pas si souvent que cela que l'on peut croiser le londonien Andrew Weatherall sur une scène française ; Profitons donc de ces 20 ans de Warp à la Cité de la Musique de Paris le Vendredi 08 Mai pour renouer avec une des figures historique de la musique électronique : Se définissant lui-même comme un music freak, un amateur éclairé de musique, l'homme fut l'un des pionniers de la scène rave anglaise. Présent dès les débuts de l'acid house au coté de ses potes du label et fanzine Boys Own, résident des premiers soirées ‘'cultes'' (la Shoom night de Danny Rampling, Bloodsugar, Circulation, Sabresonic), c'est en temps que producteur du chef d'œuvre Screamadelica de Primal Scream qu'il devient ‘'famous'' en transformant le son d'un classique rock'n'roll and une sorte de narcotique dance music terriblement vicieuse et efficace.
C'est au début des nineties qu'il démarre sa collaboration avec Warp, sous pseudo Sabres of Paradise, en alignant coup sur coup des hits étonnants, entre comptines soulpop cuivrées et défrichages électroniques. Il signera 4 albums pour le label de Sheffield (Sabresonic en 1993, Haunted Dancehall en 1994, Sabresonic II et Versus en 1995) et quelques maxis intemporels qui font aujourd'hui la légende de l'anglais tatoué et de Warp. Avec son complice et ami Keith Tenniswood, il formera ensuite Two Lone Swordsmen où ils aboliront les frontières des genres, en fusionnant post punk, imagerie rock'n'roll, 4/4 techno, electronica déviante et breakbeat downtempo. 7 albums et une poignée de singles pour Warp, le légendaire dj tatoué anglais poursuit aujourd'hui une riche carrière de dj, dirige son propre label Rotters Golf Club et continue à éduquer les plus jeunes en leur faisant (re)découvrir rockabilly sauvage, punk funk chelou et autres tueries souterraines à travers ses chouettes compilations mixées, ses podcasts ultra hype (à découvrir ici>>) et bien sur ses incontournables dj set.