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Pour une pandémie d'espérance

Publié le 28 avril 2009 par Beniouioui

Image1 Dans le monde actuel, nous n'avons pas le temps de nous ennuyer.

Depuis quelques mois, la crise économique fait rage et personne ne semble trouver la solution. Nicolas Sarkozy, lui, a trouvé une idée révolutionnaire : la TVA à 5,5%. Depuis qu'il a lu les sondages montrant l'amour des français pour Jacques Chirac, notre cher président a décidé de prendre le taureau par les cornes, la vache par le pis et le bélier par la barbiche : il a enfin décidé de répondre à la demande incessante des restaurateurs et a accepté de baisser la TVA.

Oui mais voilà, une bonne nouvelle n'arrive jamais sans sa contrepartie. Et la contrepartie parle espagnol. Pas l'espagnol de la princesse Letizia dont on se fiche de savoir si elle est plus ou moins belle que Carla. Mais l'espagnol du Mexique où  le susdit Nicolas Sarkozy a passé des vacances onéreuses. Donc cette fameuse contrepartie espagnole, c'est un cochon qui tousse. Il tousse tellement fort le cochon mexicain qu'il fout une drôle de grippe mortelle au monde entier. Il paraitrait d'ailleurs que les méchants cochons soient plutôt américains... Mais chuuut, attendons le prochain thriller de Dan Brown pour vérifier si Obama ne nous a pas caché que la ferme texane de Bush était infestée de cochons servant de tests démoniaques à la CIA.

En tous cas, ces cochons ne sont certainement pas israéliens puisqu'ils n'ont pas le droit d'en manger. Ni iraniens puisqu'ils n'ont pas le droit non plus d'en manger. Ce n'est du reste pas la seule ressemblance entre ces deux pays. L'autre ressemblance, c'est qu'ils connaissent tous les deux le moyen d'avancer sur le chemin de la paix. Ehud Barak qui n'est pas né du dernier déluge vient en effet d'avouer dans Haaretz que Netanyahu se ferait à l'idée d'un état palestinien sans problème. Dans le même temps, Mahmoud Ahmadinejad a reconnu que si les palestiniens acceptaient une paix avec les israéliens, l'Iran ne pourrait que l'accepter. Bref que tout le reste, c'est du cinoche pour embêter le monde satisfaire la haine des uns et des autres.

Et du cinoche, il y en a ces temps-ci. Avec le théologien des temps modernes Dan Brown qui ne parle pas du complot du saucisson ci-dessus évoqué mais bien d'une vaste guerre secrète entre le Vatican et les Illuminati. Sauf que dans Anges et Démons, il fait reposer ses théories sur des œuvres du Bernin, artiste soi-disant illuminati qui a pourtant œuvré quelques siècles avant leur fondation en Bavière au XVIIIe siècle. Mais Dan s'en fiche comme de l'an 40 puisque l'important c'est le buzz. Buzz qu'il n'avait malheureusement pas réussi à créer lors de la parution originelle du livre, avant que le succès du Da Vinci Code lui ordonne finalement de relancer son nanar en s'acoquinant avec les majors hollywoodiennes. Bref, dans la fameuse guerre entre la franc-maçonnerie et le Vatican, on ne sait pas vraiment qui perd mais on sait que l'argent gagne toujours.

Et la morale? Benh la morale, elle fait ce qu'elle peut mais en France va falloir qu'elle tousse plus fort pour créer une pandémie. Il parait quand-même que le beau Zac Efron tente de séduire les midinettes avec un conte instructif et que ça en bouche un coin à quelques journalistes. Ainsi, à propos de 17 ans Encore, le Parisien nous affirme "qu'avec un message qui semble dicté par la droite religieuse américaine (à bas le sexe hors mariage, les capotes, l’avortement et l’homosexualité), voilà sans doute la comédie le plus réac de la décennie". De la décennie rien que ça! Franchement, nous ne savons pas si le fameux journal jambon-beurre nous prend pour des cornichons mais s'il commence à avoir peur de Zac Efron, c'est peut-être que la pandémie avance...

Alors en cette période grippale, ôtons nos masques pour voir le monde tel qu'il est. Puis les yeux grand ouverts, empli de joie et dopé à la charité, éternuons le plus fort possible autour de nous pour transmettre notre virus d'espérance. Le monde en a besoin.

PS : pour les lectrices... Zac Efron

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