LES BRUXELLOIS AUSSI !
Pas plus tard qu’aujourd’hui un député français de l’UMP (du président Sarkozy cependant) proposait, le temps de la crise, à l’Assemblée nationale de réduire l’indemnité des élus députés, sénateurs et des ministres et présidents des conseils généraux et régionaux français, une manière intelligente et solidaire de marquer un « geste symbolique » destiné à montrer l’exemple au peuple souffrant de la récession économique et des pertes d’emplois importantes dans l’hexagone.
Il a déclaré que même si cette diminution de nos indemnités est certainement une goutte d’eau dans la réduction de la dette publique de l’Etat français (un déficit de 104 milliards d’euros en 2009), nous politiciens, « ne pouvons pas demander aux Français de faire des efforts et ne pas nous serrer nous aussi la ceinture ».
Il a suggéré également de «ne plus attribuer d'indemnités aux élus nationaux qui continueraient d'exercer un mandat national après 65 ans». «Soit ils font du bénévolat, comme de très nombreux Français de plus de 60 ans, soit ils quittent la politique et laissent la place aux jeunes» !
Bel exemple de bravoure d’un élu démocrate républicain, mais en Belgique aucun de nos politiciens n’y à songer avec une dette de l’Etat fédéral largement supérieure pour notre pays qui s’élève actuellement à un déficit de 326 milliards d’euros (une dette publique la plus élevée de la zone euro à 89,6% du PIB hors sauvetage bancaire) et ce n’est pas terminé…
Notre ministre fédéral des finances Didier Reynders du MR, attaché à la cheville de son alter ego français Nicolas Sarkozy, n’a pas envisagé de proposer de telles réductions ni de légiférer sur les coûts des campagnes électorales ( un million d’euros pour les partis sortants) surtout en temps de crise, pour que les partis majoritaires PS-MR-CDH (et ECOLO dans l’opposition) sans programme d’avenir, nous remettent le 7 juin prochain une feuille blanche, étant donné que durant cette législature « rien » n’a progressé dans les paramètres socio-économiques du pays et que tout repartira à zéro avec pratiquement la même alliance politique défaillante.
A cela, il faut ajouter l’utilisation massive à concurrence de près de 7 millions d’euros des fonds publics utilisés par les ministres wallon PS-CDH pour leur campagne politique régionaliste vantant les mérites du Plan Marshall qui couronne les fermetures d’entreprise en série et les importantes pertes d’emploi dont une partie balbutie encore sous le couvert du chômage économique.
Les électeurs sont bien fixés maintenant sur la mascarade des dépenses électorales et les abus de la démocratie orchestrés par les partis PS-MR-CDH et ECOLO présumé dans l’opposition, à coup de millions d’euros en pleine crise économique et tout cela avec l’argent des contribuables dont une dépense annuelle automatique d’environ 1.200 euros par contribuable rien que pour couvrir les intérêts de la dette publique…
Si ces dépenses démesurées et inutiles en période d’austérité ne sont pas de la provocation ?
FAISONS DE NOTRE ETAT BELGE UN VERITABLE SERVICE PUBLIC !