Magazine Océanie

Home, sweet home, en Nouvelle Calédonie

Publié le 29 avril 2009 par Remouille

Nouméa un petit gout de France sous les tropiques. Tout le monde se dit bonjour dans la rue, les gendarmes sont en short, c’est peut être ça la différence.

Après les formalités d’usage pour rentrer sur le territoire français, les plus longues entre nous soit dis, nous retrouvons avec émotion cet ami d’enfance de Nath, Rico, qui habite à l’autre bout du monde. Il faut au moins un tour du monde pour aller lui rendre visite. C’est l’occasion pour nous de rencontrer enfin son amie Laure.

Une fois les embrassades passée, pas le temps de souffler, ils nous embarque pour 3 jours de camping au nord de l’île. C’est un des plus beau coin de la  grande terre. Encore des paysages qui n’ont rien à voir avec ce qu’on a déjà vu. Des montagnes tombant à pic dans la mer, des pins colonnaires, une végétation hors du commun, on est vraiment dans un autre monde. C’est le seul endroit au monde où a survécu la végétation datant de l’ère préhistorique. La pluie ne nous permet pas d’admirer le bleu du lagon, c’est pas grave, le dépaysement est bien présent, et les paysages nous sidèrent. Au programme, BBQ, Kayak de mer, vin français, rigolade, cascade et toboggans naturels. Un WE de pâque pas comme les autres…

Le mardi, nous prenons le temps de nous reposer avant d’embarquer mercredi pour l’île des pins. Il parait que c’est l’un des plus bel endroit du monde… Et ben c’est vrai. Nous ne sommes pas déçu bien que le temps ne soit toujours pas de la partie. D’abord, il y a des plages de sables fin et blanc encore plus fin et plus blanc que sur les photos. Il y a des piscines naturelles avec des poissons plus colorés que ceux des aquariums. Il y a des arbres qu’on ne trouve pas au jardin botanique. Et les totems, sont encore plus vrai que ceux du quai Branly. Vous l’aurez compris, on a bien aimé l’île des pins. Le détour vaut le coup d’œil, quitte à se fâcher avec son banquier.

Nous rentrons sur Nouméa vendredi, et vendredi soir, c’est kava sur la plage pour le couché de soleil. C’est la boisson traditionnelle des Kanaks à base de racine. Elle a la particularité d’anesthésier la bouche et la gorge et de ne pas être franchement bonne. Dans cet endroit roots, méconnu des blancs, quelques Kanaks nous distille un bon jazz reggae.  Nous terminons la soirée à la Bodega, le point phare des nuits à Nouméa.

Après longue soirée, s’ensuit forcément un brunch tardif avant de prendre la voiture pour le campement du WE. Enfin le soleil est au rendez-vous. Les couleurs sont fortes et intenses. On comprend que tous les photographes rêvent d’immortaliser ces paysages. Ca a du bon le trou dans la couche d’ozone.

C’est aussi pour nous nos derniers cocotier, nos dernières plages, nos dernières baignades, derniers coups de soleil, mais aussi nos DERNIERS MOUSTIQUES! C’est ce qui nous manquera le moins. De véritables carnassiers. Nous savourons ces instants avant le froid de la Nouvelle Zélande, en profitant du catamaran de Rico les deux jours jours qui nous restent avant de prendre notre avion Mercredi.

Encore un grand merci à Laure et Rico. D’ailleurs nous avons largement apprécié le pain d’épice dans l’avion qui ne servait pas de diner, et pour une dorade ce n’est pas acceptable.


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