Les représentants de deux syndicats, inquiets de la situation du personnel sorti de l’école locale d’infirmiers, l’Institut Mathilde Frébault, ont rencontré le secrétaire général du haut-commissariat, Eric Spitz, mardi matin, afin de faire le point sur la validité des formations qui y sont prodiguées, aucun diplôme d’Etat n’y étant délivré depuis 2006. Un rattachement de l’établissement à l’Université de la Polynésie française a été évoqué, à partir de 2010.
Le SPEPPF (syndicat de personnel d’encadrement paramédical de Polynésie française) et le SPCHPF (syndicat du centre hospitalier de Polynésie française), affilié CSTP/FO, s’inquiètent de la situation des personnels issus de l’Institut Mathilde Frébault qui, depuis trois ans ne se voient plus délivrer leurs diplômes d’Etat. Près d’une centaine de professionnels exercent ainsi, aujourd’hui, sans justificatif autre qu’une attestation émise par l’école d’infirmiers, et sans valeur juridique. L’agrément de l’institut n’a en effet pas été renouvelé depuis 1995. Un collectif de professionnels “fait monter la pression au sein des établissements hospitaliers et à l’école d’infirmiers”, a voulu rappeler Christophe Psychogios, de la CSTP/FO.
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