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L’innovation là où on l’attendait le moins…

Publié le 30 avril 2009 par Programme_cpi

Un sèche-mains..?

De nombreux étudiants de l’ESSEC ont déjà du le croiser dans les toilettes situées près de l’accueil. Un objet au design futuriste, qui aurait plus sa place dans la station spatiale internationale, ou dans un film de science-fiction. On peut mettre du temps à comprendre son fonctionnement. Pourtant, il s’agit bel et bien d’un sèche-mains. Le sèche-mains atomique.

Le Dyson Airblade à l'ESSEC

Le Dyson Airblade à l'ESSEC

Ah, le sèche-mains atomique ! Ou quand l’innovation transforme et améliore l’un des engins les plus notoirement inefficaces du monde. Qui n’a jamais renoncé face à un appareil conventionnel, régulièrement en panne et manquant de puissance ? Trop près il brûle votre épiderme, trop loin il s’éteint inopinément. Cela se termine en général en mains secouées piteusement, encore à demi-trempées pour plusieurs minutes… Ce qui est toujours du meilleur effet au restaurant, par exemple. Sans parler des risques accrus de propagation de bactéries.

Un temps de séchage réduit de 66%

C’est de ce simple constat que le créateur des aspirateurs sans sacs, James Dyson, est parti pour créer le Dyson Airblade, un sèche-mains qui sèche vraiment les mains. D’une efficacité impressionnante, il propulse sur les mains de l’utilisateur un flux d’air à plus de 640 km/h, tout en utilisant moins d’électricité qu’un dispositif classique. Ce flux d’air est concentré sur une fine bande de quelques millimètres, il suffit alors de passer les mains petit à petit dans l’appareil, un peu comme dans un scanner optique.

Les résultats concrets ? Un séchage parfait en 10 secondes pour une moyenne de 30 secondes pour des sèche-mains traditionnels, ce qui a un impact sur la consommation d’énergie. L’économie sur les serviettes en papier peut-être aussi envisagée. Le site du constructeur propose d ailleurs un comparateur de prix entre l’option sèche-mains atomique (40€/an), sèche-mains traditionnels (160€/an) et serviettes en papier (1460€/an). L’écart entre les différentes solutions annoncées est conséquent (nb: il s’agit de données offertes par Dyson…), mais l’approche valeur client et utilisateur est intéressante et finalement efficace. Cela permet en tout cas de légitimer facilement le surcoût du Dyson Airblade par rapport à un sèche-mains traditionnel.

Derrière un aspect anecdotique, cet appareil symbolise parfaitement l’esprit CPI. Une problématique à priori très simple: comment se sécher les mains. Des solutions actuelles peu adaptées: inefficacité et manque d hygiène. Une réponse innovante mêlant technologie, design et marketing pour répondre enfin correctement la problématique. Voilà ce que peut être le résultat d’un processus d’innovation croisée à la manière CPI.


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