Daniel Bouton, le Grand Banquier de la Société Générale, a toujours pu compter sur des soutiens discrets mais très appuyés. On ne sera pas étonné de savoir que sa référence politique fut Alain Juppé. Viennent derrière Eric Woerth et Roseline Bachelot. Compte aussi dans ses amis un certain «camarade» nommé Laurent Fabius - que d’aucuns considèrent encore comme un opposant à Little Nikos. Ils furent camarades de promotion à l’ENA, grande Ecole de Politicards.
On veut nous faire croire que le départ de Daniel Bouton doit être interprété comme un coup de barre à «gauche» de Little Nikos sauf que… BiBi voit arriver à la place du Bouton un certain Frédéric Oudéa. Ce dernier fut inspecteur des Finances avant d’entrer en 1995 à la Société Générale mais aussi et surtout… il fut conseiller technique au Budget entre 93 et 95 quand Little Nikos était installé à Bercy. Notre bon Frédéric reconnaît «avoir aimé son passage dans la haute fonction publique». Daniel Bouton, lui, reconnaît que son successeur est un «Directeur Général de grande qualité». Petites conversions et conversations entre Amis.
A noter : Monsieur Bouton s’enorgueuillit de ne pas toucher un centime pour son départ. Mais à son second départ (celui de la retraite), une pension lui sera versée à hauteur de 730000 euros par an, soit 60.000 euros par mois, soit 2000 euros par jour. Bouton pourra alors s’acheter de belles, de très belles chemises et continuer à bomber le torse.
Tags : Alain Juppé, Daniel Bouton, Frédéric Oudéa, Laurent Fabius, Little Nikos
Cet article a été publié le Jeudi 30 avril 2009 à 14:47 et a été classé dans Pensées politiques. Vous pouvez suivre les commentaires sur cet article en vous abonnant à ce flux RSS 2.0. Vous pouvez laisser une réponse, ou un trackback depuis votre propre site.