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Interview avec Finn Andrews, leader des Veils

Publié le 01 mai 2009 par Leparikiwi

The Veils étaient en concert mercredi à Paris. J’en ai profité pour rencontrer le chanteur du groupe, Finn Andrews, personnage aussi disponible en coulisses que captivant sur scène…

C’est en préparant l’article que j’ai consacré aux Veils début avril que j’ai découvert qu’ils feraient escale à Paris le 29 avril, à La Maroquinerie. Désireux de découvrir la bande de Finn Andrews sur scène, je n’ai donc pas attendu pour réserver ma place, surtout qu’il s’agissait là de la seule date française du groupe anglo-kiwi (en pleine tournée de promotion de son nouvel album Sun Gangs). Et puis, l’échéance approchant, je me suis dit qu’il serait bête de ne pas en profiter pour faire un petit quelque chose pour Le Pari Kiwi…

Samedi dernier, j’ai donc lancé les hostilités, dans l’espoir d’obtenir une interview avec le leader du groupe : pilonnage de mails, au manager des Veils, à leur distributeur en Europe, à La Maroquinerie, et envoi d’un message via Facebook à Finn Andrews lui-même (profil qui s’avèrera ne pas être le sien, oups!)… Au bout du suspense, c’est finalement La Maroquinerie qui me répond, mardi, estimant que “c’est jouable”. Les tractations vont bon train et, après consultation du manager, la bonne nouvelle tombe mercredi peu avant midi : rendez-vous est donné à 20h avec Finn Andrews, soit quelques minutes avant le début du concert…

Finn Andrews (photo Seb, www.le-hiboo.com)

Finn Andrews (photo: www.le-hiboo.com)

La tâche ne s’annonçait pas facile : première interview à la fois en anglais, en vidéo et avec un chanteur souvent présenté comme taiseux et interview-phobe, c’est dire si je ne faisais pas le malin en me présentant, le soir-même, au bureau de La Maroquinerie… Sans pitié quant à mon pauvre sort, une des responsables de la salle me demande alors de la suivre, ce que je fais en descendant les escaliers menant à l’arène. Là, le manager du groupe prend le relais et nous nous engouffrons derrière un rideau noir, dans les dédales d’un mini-labyrinthe underground, destination l’enfer… ou pas !

Au bout du tunnel, ce n’est pas le diable qui m’accueille ; c’est Finn Andrews, le sourire humble et timide, entouré de sa bande, qui se lève pour me saluer. C’est ici que va avoir lieu l’interview, dans les loges (comprendre salle un peu bordélique, d’une petite dizaine de mètres carrés, avec des banquettes diposées le long de trois côtés et une table garnie de victuailles le long du mur restant). Les présentations faites, Finn me fait une petite place à ses côtés et demande le silence à ses camarades. Le moment de vérité peut commencer…

L’interview étant en anglais, je l’ai sous-titrée en français. Pour activer cette option avant de commencer la lecture, cliquez sur “Menu” puis “Sous-titres fr” en bas à droite de la vidéo… Et n’hésitez pas à passer en plein écran, les sous-titres seront moins encombrants !

Comme vous avez pu le constater à la lecture de cette vidéo, le taiseux ne l’était pas tant que ça, commençant à être vraiment à l’aise sur les deux dernières questions de l’interview, et ensuite en off, où j’ai pu prolonger le plaisir quelques minutes avec le reste de la bande… Les bonnes choses ayant une fin, je me suis éclipsé pour les laisser se préparer. Le concert a commencé… et les bonnes choses ont continué !

Ce concert fut un très, très grand moment. La magie de leurs albums a pris sur scène une dimension extraordinaire, excitée d’emblée par Finn Andrews, totalement possédé, transpirant, pleurant, perdant ses chaussures… et retrouvant sa timidité entre chaque morceau. Le chanteur des Veils nous a offert des moments d’une rare intensité, entre émotion au ralenti et transe délirante, captivant son public en quelques chuchotements. Le reste de la bande, composée de Dan Raishbrook à la guitare, Henning Dietz à la batterie et Sophia Burn à la basse, n’était pas en reste, dégageant une vraie solidarité et une grande complémentarité, entre deux gorgées de pastis ! :)

Quant à la cerise sur le gâteau, je ne connais que son prénom : Louisa. Petite nouvelle dans le groupe, cette fée au charme ravageur semble tout droit sortie de l’univers du Seigneur des Anneaux, comme si Tolkien avait décidé d’ajouter un personnage malicieux au pays des elfes. Sa voix, sa tenue, les regards et les sourires qu’elle vous lance finissent, s’il en était besoin, de vous emporter sur la planète Veils

Pêle-mêle :

The Veils étaient dans les studios de Canal+ ce mardi, pour y enregistrer “L’album de la semaine”.  L’émission sera diffusée au cours de la semaine du 18 mai, avec une chanson par jour et la totale à la fin de la semaine.

En attendant, vous pouvez retrouver le live de leur concert donné au Bowery Ballroom de New-York en 2007, en visionnage libre sur le site de Baeble Music.

Je vous conseille de jeter un coup d’oeil au blog tenu par Sophia, la bassiste des Veils. Elle y raconte avec humour les coulisses de leur tournée, ça vaut le détour !

Quand y en a plus, y en a encore ! Les groupes néo-zélandais squattent La Maroquinerie ce mois-ci, à commencer par les Shapeshifter le samedi 16 mai, avant de laisser la place à Liam Finn le dimanche 31 mai.

Enfin, voici le nom des différents morceaux joués dans ma vidéo, avec un lien Deezer pour en écouter la version studio : Three Sisters, The Letter, Calliope, It Hits Deep, Jesus For The Jugular, Scarecrow, Nux Vomica et Lavinia.

A bientôt sur Le Pari Kiwi, j’attends vos commentaires !


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