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Big Dog : un chien-robot pour transformer la vie des soldats au front ?

Publié le 02 mai 2009 par Benjamin Tolman
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Paru le 2009-05-02 16:51:00

États-Unis  – Avec leurs lourdes armures et la liste toujours grandissante de gadgets de pointe, les soldats portent aujourd’hui plus de 45 kg de matériel. Le chien-robot « Big Dog » mis au point pour transporter des charges devrait transformer la vie des troupes au front.

En plus des articles que les soldats portent toujours (armes, munitions, eau et nourriture), ils doivent ajouter leur armure, des lunettes de vision nocturne, des caméras, des radios, des appareils GPS et 10 kg de batteries. Certains portent parfois jusqu’à 70 kg sous des températures qui montent jusqu’à 50°C. Avec ce poids, les patrouilles sont ralenties et leurs mouvements limités, les rendant plus vulnérables aux attaques.
Le ministère de la Défense cherche le moyen d’alléger leur charge. Aujourd’hui, une des solutions a pris la forme d’un robot militaire qui peut courir inlassablement à la vitesse de 6 km/h, en portant 150 kg de fournitures et permettant ainsi aux troupes de se concentrer sur le combat. Il peut aussi être programmé pour porter une cargaison ou un soldat blessé jusqu’à un lieu pré-enregistré.
Des ordinateurs de bord sont reliés à des capteurs et des caméras à l’avant du robot. Ils permettent de contrôler les moteurs hydrauliques qui guident les "pattes" de la créature robotisée. Big Dog garde l’équilibre sur tout type de terrain, et se redresse seul lorsqu’on le pousse.
Le Pentagone a déjà dépensé plus de 22 millions d'euros pour le développement de cette machine et espère pouvoir utiliser ces robots sur le front en Afghanistan dans quelques mois. Le ministère de la Défense britannique surveille le projet de près dans l’idée de commander ces machines.
Le professeur Noel Sharkey de l’université de Sheffield, expert en robotique, déclare : « Comme ces robots sont très chers et précieux, ils finiront par être équipés d’armes pour pouvoir se défendre eux-mêmes. Pour l’instant, dans les opérations militaires complexes, il n’est pas possible qu’un ordinateur sache faire la différence entre un soldat et un civil ».


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LES COMMENTAIRES (1)

Par FuturHebdo
posté le 20 août à 15:50
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29/12/2058 : Assistance au combat

Quelques années après les troupes d’élites, ce sont les unités conventionnelles de l’Armée Européenne qui se voient dotées de leur unités BAACERH (Binôme Artificiel d’Assistance au Combattant en Région Hostile), plus couramment appelé Bagheera par leurs utilisateurs, en référence au personnage de la panthère noire protecteur du le Livre de la Jungle de Rudyard Kipplig.

Ce robot s’était très vite fait connaître malgré le classement "Top Secret" du projet. La grande muette, avec la généralisation de l’utilisation de ce robot a été contrainte d’en publier les caractéristiques les moins confidentielles. On apprend ainsi que le BAACERH est un robot doté de quatre membres à configurations multiples : il passe indifféremment du bipède avec membres supérieurs préhensiles au quadrupède courant, grimpant, nageant sans contraintes de position antérieure ou postérieure pas plus que supérieure ou inférieure. Les articulations se reconfigurent en permanence par garder les membres du robot dans une disposition optimale en fonction de la mission demandée.

Au service du combattant, le bagheera sert avant tout à porter les lourds matériels indispensables à l’être humain. Cette première fonction, mise ne avant par les autorités militaires, ne doit occulter que le BAACERH devient un allier redoutable en période de combat : asservi à l’armure exosquelette du soldat, le BAACERH, grâce à son ODA dédiée, devient une extension autonome du soldat. Ce dernier peut lui demander des missions de protection rapprochée comme d’autres d’observation à distance, ou, bien évidemment, de combat direct, le soldat voyant ainsi sa force de frappe multipliée par au moins deux (les performances de l’humain pouvant supporter la comparaison de celles du robot grâce à l’exosquelette).

Il va de soi que les 3 Lois de la robotique ont été fortement modifiées pour accepter le combat direct et donc la blessure, voire la mort d’un soldat opposant. Ces altérations marquent un nouveau stade après les premières effectuées sur l’ODA des exosquelettes. Les militaires sont allés encore plus loin dans une autonomie libérée de la contrainte de la protection humaine, la restreignant au binôme humain. Les opposants à ce débridage de l’intelligence artificielle se déclarent sidérées que l’Armée aie généralisé l’usage de ces unités robotiques de combat. En vain.

© Olivier Parent

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