Les politiques nous ont tenu un discours très similaire : "La situation est grave, mais pas de panique, nous sommes là !". François Fillon, Michèle Alliot-Marie et Roselyne Bachelot ont pris leur air le plus solennel. Si on voulait provoquer une psychose généralisée, on ne s'y prendrait pas autrement. Et puis, rappelons que la grippe banale tue 2500 personnes par an en France, soit à peu près autant que les accidents de la route et on ne met même pas de radars automatiques pour les microbes !
En attendant, la grippe porcine, devenue mexicaine, a encore changé de nom ! J'avais déjà indiqué que les Mexicains s'étaient plaints d'être ainsi stigmatisés. On a donc remplacé par "Grippe A (H1N1)". Ca fait propre sur soi, ça ne vise personne et ça rappelle la grippe aviaire (H5N1). Ouf ! Avec ça, les Mexicains sont sauvés !
Quant à nous, on va avoir droit à quelques jours de tourbillons médiatiques pour nous rappeler les dangers potentiels et à quel point, nous sommes prêts. Le décompte des cas va continuer comme si nous étions à l'aube d'une nouvelle peste. Et puis, les journalistes se fatigueront de ressasser les mêmes infos, surtout si la contagion ne gagne pas vraiment. Or, les spécialistes semblent s'accorder sur le fait que la saison est trop avancée pour vraiment provoquer une pandémie, mais ils redoutent surtout l'hiver prochain...
Dominik
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