Magazine

Pour Obama, les banquiers plus difficiles à "gérer" que la guerre en Irak?

Publié le 04 mai 2009 par Teaki

Obama a déclaré lors de sa conférence de presse des 100 jours que "Si on lui disait aujourd'hui que tout ce dont il aurait à se soucier, ce serait uniquement "l'Irak, l'Afghanistan, la Corée du Nord, faire adopter une réforme de la couverture santé, trouver comment assurer l'indépendance énergétique, trouver comment traiter la question iranienne et une fièvre pandémique, j'accepterais le marché.  Mais il a souligné qu'il devait aussi s'occuper des ennuis des banques et de l'automobile. Il a reconnu ne pas pouvoir simplement "pousser un bouton pour que, d'un seul coup, les banquiers fassent exactement ce que je veux". 

Si même Obama ne sait pas comment fonctionne un banquier...a-t-on du souci à se faire? Je tâcherais d'apprécier l'humour américain...persuadée qu'un banquier reste un banquier, c'est-à-dire quelqu'un qui ne prend de risque qu'avec l'argent des autres...Suffit de le savoir...mais n'allons pas pour autant faire l'amalgame entre le chargé d'affaires d'une petite agence de province et le grand argentier capable de jongler sur le fil de la vie mondaine, en riant de sa large bouche de joker...Que disait Al Pacino de Keanu reeves dans "l'associé du diable"? "La Vanité, mon pêché favori..." Peut-être que la crise est aussi le signe d'une vanité collective mal maîtrisée...Je l'ignore mais en ces temps tendus, nul ne peut rester sourd aux changements qui s'opèrent. Pour ma part, je constate que le travail, les relations s'en trouvent soient compliquées soient clarifiées. Nous peinons à trouver une perspective et je crois que le mal est là, dans cette absence d'espace libre, gangréné par l'angoisse. Est-ce pour cela qu'on dit "serrons-nous les coudes" pour ne pas laisser de place à l'angoisse...Pour ma part, je crée plus que jamais. Le film "Mon île Marquises" doit trouver sa dimension collective, j'y travaille le soir ainsi que sur mon roman qui devrait déjà être terminé...mais le temps n'est point à la précipitation...au contraire, oeuvrer profondément, rencontrer les complices d'un travail nourri de sens pour le partager à point nommé comme un énorme gâteau de fête.Car après la crise viendra la fête...voilà la seule vraie perspective dont je suis sûre...

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Teaki 165 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte