A ne pas te voir, mon cœur à la dérive
sans le savoir s’est rempli de ton absence
Sur cette mer ou son bateau chavire
Implorant son amarre, sa délivrance
Jour après jour, il s’est prit au piège
tour après tour écorçant le chêne-liège
À t'imaginer, à te deviner,
À te crier, à t'espérer.
L'ombre de ton amour diffusant en son âme,
Ta fougue céleste libérée avec une force inouïe
D’une délicieuse
torture ardente telle la flamme
Qu'un joyau des plus purs en son coeur est enfoui
De tous ses songes,
Tu es celui qui le ronge
Tu es là, tu le poursuis d’un amour obsessionnel,
Dans l’ombre de la nuit, amour cruel, amour éternel
Le temps devient désirs inavoués de ses plaisirs noués
Laissant en puissance le murmure d’un bonheur loué
Il se laisse aller dans la ronde de son sommeil
Sa pensée brûle d’impatience afin qu’il se réveille
Rempli de cet amour, chaque instant de sa vie
Baigné de ton élixir d’une jouissance à l’infini.
AURORE