La lecture du Figaro ou du Fig Mag est parfois délicieuse. C'est une plongée dans un monde où 3 est plus grand que 7 par exemple, et ou les valeurs sont inversées. Un reste d'envie d'un monde passé, des rèves de France grande et figée dans le temps, avec pseudo modernisme qui date de Louis XV en fait.
Ici un pénible pisseur de lignes a commis son étron hebdomadaire. Sans doute rescapé d'une lignée au sang bleu, dont les ancêtres ont été conçus derrière des tentures sentant l'urine et la merde: Versailles, éternel refuge de la classe dominante consanguine.
On trouve donc ce remugle dans le Figaro Magazine, entreprise aidée par l'état. En voici quelques extraits que je soumets à votre sagesse après quelques remarques simples et polies. Soyons courtois avec ces fin de race, qui sont odieux et pensent encore comme leurs ancêtres poudrés et non encore raccourcis. Ici c'est signé d'un nom de gueux qui n'a pas de particule , mais il doit en rêver: Alexis Brézet, directeur de la rédaction.
J'adore ce passage qui montre que ces gens là vivent dans un univers étrange, où la réalité est déformée. Le voilà qui est donc en colère contre ces gueux qui manifestent. Craignant une révolution et de finir occis avec la tête au bout d'une pique, notre péteux se met à flatuler des conneries sans limites un peu comme un fabiusien contrit nous expliquant que le PS a merdouillé pendant 10 ans
Slogan pour slogan, on aurait rêvé de banderoles enfin révolutionnaires, de calicots qui proclament pour une fois quelques rudes vérités : «La crise est mondiale, la bataille pour les coûts salariaux aussi!»; «Les autres travaillent plus que nous!»; «Les salariés du public ne sont pas les plus malheureux!»; «Les chèques d'aujourd'hui sont la dette de demain!»... Voilà qui, pour le coup, eût été véritablement historique. Allons !, le grand soir des illusions nationales devra encore attendre un peu...
il doit parler des chinois, par ce qu' Eurostat ne ment pas. Le salarié français non chômeur et à temps plein travaille plus que ce que la clique des nantis pense. Il est même très productif et c'est l'OCDE qui l'explique. Notre pisse-froid n'ose pas le dire, mais son fantasme c'est la Chine où le coup de fouet communiste fait travailler l'esclave capitaliste. Voilà un truc moderne. J'ai déjà du vous parler des libéraux pour qui le modèle fiscal russe est exemplaire, eux au moins sont dans l'aveu. Ici notre F2R (Fin de race) fait dans le sous-entendu. Le plus grave, c'est que les lecteurs hallucinés et ridés de ses œuvres pensent de même, ou du moins répètent-ils bêtement le propos réducteur du réductible.
Et pour lui, en mode MINC: une autre contre-vérité: d'après ces andouilles médiatiques seuls les salariés du public manifestent et n'ont bien sûr aucune raison de se plaindre: ils sont nantis ! A force de mépriser les gens il va prendre des claques ou un shampoing aux œufs inopiné: On a vu dans le cortèges, des jeunes, de vieux, des salariés du privé, de l'intérim, des cadres du privé aussi. Mais non, notre F2R ne les voit pas. Sans doute un trouble du à la consanguinité sociale dont ces zélés zozoteurs sont frappés.
Et que dire de cet extrait là :
Vous avez dit historique? En dépit de tout, des légitimes inquiétudes et des inévitables déceptions, des polémiques médiatiques et des couacs à l'Assemblée, des prophéties de ces marchands d'apocalypse qui devinent derrière chaque cortège l'ombre de la Révolution, et des bons conseils de ces drôles d'amis qui clament la nécessité d'augmenter les impôts, le socle électoral du sarkozysme, pour l'heure, n'a pas lâché ! La France «qui ne défile pas» doute parfois, mais elle ne l'a pas abandonné.
Quel con : En gros 2/3 des sondés jugent la politique de Sakorzy foireuse, le même 2/3 soutient les mouvements sociaux, le même 2/3 explique une fois sondé qu'il ne faut pas que la justice emmerde les "séquestreurs". Comme France qui n'abandonne pas Sarkozy on peut trouver mieux. Même Opinion Way n'y arrive plus!
Pour cet âne, la france éternelle et figée c'est le derniers tiers, une sorte de tiers-état à l'envers. Celui qui soutient la politique néfaste du nain pestilentiel. Celle qui serait bien sûr la cible des hausses d'impôts car c'est elle qui s'en fout plein les fouilles depuis au moins 2002. Et si on augmenter leurs impôts, on augmente LES impôts. Il faut effrayer le populo, les foules des campagnes: les partageux sont de retour. Le Sarkozysme leur a déjà fait croire que leus héritages étaient taxés par les socialistes (faux car sous la moyenne), qu'on ne travaillaient pas assez (faux, contredit par FMI, OCDE)... voilà donc le dernier mensonge de la droite néo-conservatrice: Les impôts des riches du dernier décile sont vos impôts à vous !
Pour notre F2R cette France là est celle qui doit guider l'autre, et craindre la Révolution. Le moindre changement qui ne va pas dans son sens, n'est pas poudré et n'est pas promu par l'élite est immédiatement vu comme retrogradre, archaïque et révolutionnaire. Penible non ?
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