Magazine Bourse

La liberté… de ne pas aller en bourse

Publié le 05 mai 2009 par Fabien Major @fabienmajor

cirquedusoleilLe fondateur du Cirque du Soleil, Guy Laliberté a fait beaucoup parler de lui en 2009. Pas une semaine ne passe sans qu’il ne soit question de ses oeuvres philanthropiques (comme la fondation OneDrop), de son soutien aux jeunes créateurs ou encore de son ex. On parle aussi régulièrement de sa passion pour la Formule Un et maintenant de son nouveau spectacle OLO, lancé en première à Montréal.

En 2008, Guy Laliberté a cédé 20% du Cirque du Soleil à des intérêts arabes. Les fonds Nakheel et Istithmar World Capital de Dubaï ont donc mis la main sur un part d’un empire du divertissement qui ne connaît pas les récessions. Une excellente affaire qui impliquait environ 600 millions. Même avec 80% de capital restant, Laliberté vaut encore plus de 2,5 milliards.

Alors, avec une liquidité comme ça de 600 millions, qu’elles sont les actions, fonds vedettes ou stratégies boursières que monsieur Laliberté utilise? AUCUNE. Alors, c’est quoi le truc, le Forex? L’immobilier, les livres d’épargne? NON

Monsieur Laliberté ne connaît pas et ne s’intéresse pas à la bourse. Le succès du Cirque du Soleil n’y est pas étranger non plus. Comment une société qui peut mettre trois ans de peaufinage sur un spectacle pourrait-elle jongler avec la pression des états financiers trimestriels, avec la battage médiatique des moindres rumeurs et surtout avec l’environnement de requin des banques d’affaires et de cabinets de droits corporatifs assoiffés d’honoraires. La création artistique sans la bourse a bien meilleur goût! Avouons que beaucoup de bonnes entreprises auraient intérêts à s’en retirer.

Interrogé par la quotidien LaPresse, le fondateur du Cirque a levé le voile sur ses placements: «Je ne joue pas à la Bourse, ce n’est pas ma tasse de thé. Tout ce que j’ai fait dans la vie, c’est de bâtir des relations d’affaires basées sur la confiance et des valeurs communes. C’est ma nature et je ne veux pas me dénaturer même si j’ai plus d’argent qu’il y a quelques années.»

Il a fait le choix délibérer de n’investir que dans des sociétés privées administrée par des amis ou des proches. Ses investissements se comptent donc sur les doigts de la main et sont concentrés au Canada. «Dans le contexte économique actuel, je voulais d’abord faire des investissements au Québec. Nous avons une force au Québec, le dynamisme de nos entrepreneurs. J’espère qu’on va se retrousser les manches.»

Des leçons de vie, on veut bien en apprendre venant de types comme lui. Et si on commençait la corvée autour des parquets? Vite les exterminateurs! Les banquiers, fiscalistes, et courtiers parasites de toutes sortes siphonnent tout l’univers boursier depuis trop longtemps!


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Fabien Major 12992 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog