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Ligue des Champions : Chelsea, sex and sun

Publié le 06 mai 2009 par Levestiaire @levestiaire_net

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Opposition de styles crient les uns, terrain plus petit hurlent les autres. Le Barça n’aurait aucune chance. Et si le Real n’était pas une si mauvaise équipe ?

Le Vestiaire attendra le dernier moment pour en être sûr. Notre spécialiste foot, et même son despote hiérarchique, ne savent toujours pas s’ils regarderont la demi-finale retour de ce soir. En entier, contrairement au lever de rideau d’hier soir. Le déclic a pris l’avion avec ses coéquipiers, il s’appelle Thierry Henry, son genou décidera.

S’il joue, le Barça se présentera ce soir dans sa configuration habituelle, avec les 3 meilleurs milieux et les 3 meilleurs attaquants du monde. Gerrard s’est mordu les doigts de ne pas pouvoir le contester, Essien risque de comprendre ce soir. Les chances de Chelsea tiennent en quatre mots : Caceres, Abidal, coups de pied arrêtés, arbitre. Les Anglais ne vont pas prendre le risque de jouer au ballon, on va quand même pas leur apprendre comment aller en finale de C1. De toute façon, Drogba ne serait pas d’accord, depuis quand c’est Anelka qui décide comment on attaque.

Under the Bridge

En face, Messi peut tout à fait passer à côté de son match. Guardiola s’en fout, ça occupe encore les défenseurs pendant que Henry débloque les situations, avec ou sans Eto’o. Les plus éminents spécialistes craignent pourtant pour ce Barça, pompeusement présenté comme le plus grand de l’Histoire jusqte parce qu’il a marqué 100 buts en 34 matches dans un championnat qui n’est pas hollandais ou parce qu’en Ligue des Champions c’est 29 en 11 matches. La menace n’est ni Ballack, ni Malouda : Stamford Bridge n’a pas les dimensions du Camp Nou. 103×67 contrez 105×68, c’est effectivement sur les 2 mètres carrés manquant que Bardcelone tourne à 62% de possession de balle moyenne, qu’Iniesta et Xavi réussissent leurs feintes de corps, que Eto’o reçoit tous ses ballons, que le Barça réussit à fixer d’un côté ou dans l’axe pour s’ouvrir des espaces de l’autre chaque fois, comme aucune autre équipe. Henry ne pourra prendre que 8 mètres d’avance au lieu de 10 sur Ivanovic, c’est baisé.

Pendant ce temps-là, Manchester s’est qualifié parce que Gibbs a glissé. Ca arrive même aux meilleurs, mais c’est très rare.


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