Les développeurs désireux de rentabiliser leurs créations destinées à l’iPhone et à l’iPod Touch auront tendance à miser sur la vente de leurs applications au travers de l’App Store, puisqu’Apple leur reverse 70% du chiffre d’affaires généré. Une alternative existe toutefois, afin de toucher les mobinautes qui ne sont pas enclins à acheter des logiciels : insérer au sein de ces derniers des publicités, et se rémunérer de façon indirecte, non à la vente, mais grâce à l’affichage de ces dernières. La solution se révèle lucrative, pour peu que l’application concernée touche un large public.
Une étude, réalisée par la régie AdWhirl, révèle en effet que les applications qui figurent parmi le top 100 de l’App Store sont susceptibles de générer de 400 à 5000 dollars de revenus publicitaires quotidiens. De quoi rémunérer très correctement leurs auteurs, puisque dans ce cas, ces derniers ne sont pas soumis à la politique tarifaire d’Apple, et ne reversent donc aucune part de leurs recettes. En moyenne, il serait possible de négocier un CPM, ou coût pour mille impressions d’une réclame, de 2 dollars, indique encore AdWhirl. Un montant nettement inférieur à ce que facturent certains sites Web, mais bien supérieur à ce qu’autorisent des plateformes comme Facebook ou MySpace pour des applications financées par la publicité.
Pour les développeurs, la piste des revenus générés par la publicité parait donc clairement à envisager. Dans ce cas de figure comme avec le modèle payant, il faudra toutefois que l’application soit plébiscitée et téléchargée de très nombreuses fois pour espérer en tirer un chiffre d’affaires substantiel.
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