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Le coût de l'Europe

Publié le 06 mai 2009 par Edgar @edgarpoe

...Pour les colombes, la situation de la zone euro ne laisse pas de doute quant à la nécessité d'utiliser de façon massive et rapide l'arme monétaire. Mois après mois, le chômage poursuit son ascension dramatique. Aujourd'hui, 14,158 millions de personnes sont sans emploi en Europe (8,9 % de la population active). Et la reprise n'est pas attendue avant 2010. « Si la BCE attend trop avant d'agir, cette reprise hypothétique sera encore retardée », alerte l'économiste Philippe Brossard.

En outre, souligne-t-il, l'attitude de la BCE contribue à faire s'apprécier l'euro par rapport au dollar. « La monnaie unique est hors de prix. C'est peut-être bon pour l'orgueil national, mais c'est très mauvais pour le commerce extérieur », signale-t-il. Pour M. Brossard, la BCE doit donc baisser ses taux. Jusqu'où ? « La seule limite c'est zéro, et encore... », estime-t-il...

C'est la fin d'un article du Monde du 3/4 mai, titré "faucons et colombes à la BCE".

Le fait est que l'euro trop élevé, même de quelques dixièmes de points, a un coût. Comme il pèse sur l'Union européenne une chape de plomb (l'Europe ? Un bienfait vous dis-je...), il est rarissime qu'on en parle. J'attends une étude de l'INSEE sur le coût en chômeurs de la surévaluation de l'euro. Nous attendrons longtemps, il y a sans doute peu de volontaires pour se retrouver directement dans un placard...

*

Et ne me dites pas que les élections européennes changeront quoi que ce soit à la gestion de l'euro, la BCE est l'une des banques centrales les plus indépendantes du pouvoir politique - à supposer que le Parlement européen ait un quelconque pouvoir politique.


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