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Code 2D libre et Flashcode : quelle différence ?

Publié le 07 mai 2009 par Ja_fs
Mobiletag, leader européen du code barre 2D, propose une solution globale regroupant :
  • La création et la gestion des codes barres
  • Les lecteurs et applications pour les mobiles
  • La plate-forme de gestion des informations
Par curiosité, je suis allé sur la page "exemples", montrant leurs références et après avoir téléchargé leur lecteur de code-barre, voici le résultat : (à chaque fois, Flashcode / résultat).
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Pourquoi ?
Je recopie ici un extrait de l'article de Bernard Benhamou sur "L’internet : anatomie d’un réseau d’échange" :
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L’architecture de l’internet possède plusieurs spécificités technologiques, économiques et politiques qui conditionnent les usages du réseau. Ainsi, avant d’être un réseau ou même « un réseau de réseaux », l’internet est d’abord un assemblage de protocoles dotés de caractéristiques spécifiques.
L’une des définitions « historiques » de l’internet a été donnée par Ed Kroll et résume la nature pluridimensionnelle du réseau :
• L’internet est un réseau de réseaux fonctionnant avec le protocole TCP/IP ;
• une communauté de personnes qui utilisent et développent ces réseaux ;
• l’ensemble des ressources mises à disposition de ces communautés.
L’architecture liée à cette définition correspond à la superposition de « couches » dont les fonctions sont différentes. Ainsi pour Y. Benkler ces trois couches fondamentales de l’internet sont liées d’une part au transport (infrastructures physiques), puis aux applications (couche logique) et enfin aux informations échangées (couche des contenus). L’une des particularités de cette architecture est liée à l’indépendance des différentes « couches » qui constituent le réseau.
Le double protocole fondamental de l’internet « TCP/IP » assure en effet une séparation entre les fonctions de transport et les fonctions de traitement des informations. Cette séparation est l’un des principes essentiels de l’internet : le principe du end-to-end (ou architecture de « bout en bout »). Selon ce principe, l’ « intelligence » du réseau est située à l’extrémité des mailles et non centralisée dans le réseau lui-même, les fonctions « nobles » de traitement de l’information étant alors réservées aux ordinateurs (et aux usagers) situés aux extrémités du réseau.
C’est cette particularité de l’architecture de l’internet qui a permis à des utilisateurs « isolés » de développer des technologies qui par la suite ont été adoptées mondialement. Ce fut le cas avec le langage HTML qui a donné naissance au World Wide Web mais aussi plus récemment des weblogs ainsi que des systèmes dits de « pair à pair » (ou peer to peer). Ces technologies d’échanges ne sont en fait que les traductions les plus récentes du principe du end-to-end.
Ce principe de réseau décentralisé constitue aussi une rupture profonde avec les systèmes de réseaux « en étoile » auxquels nous étions précédemment habitués, en particulier avec le minitel. Une architecture centralisée, en plus de rendre un réseau plus vulnérable aux attaques, fait reposer l’effort de création de nouveaux services sur un nombre limité d’acteurs et prive donc ses utilisateurs de nombreuses opportunités d’innovations (en tant que bénéficiaires mais aussi en tant que contributeurs comme c’est le cas lors du développement des logiciels libres).
À l’inverse, les réseaux qui adoptent le principe du end-to-end sont « neutres » et se limitent à transporter des informations sans les modifier (c’est la raison pour laquelle ce principe est aussi appelé principe de « neutralité »). Le réseau constitue alors une plateforme d’expression commune, un « bien commun » qui permet à l’ensemble des utilisateurs de développer de
nouveaux contenus et de nouveaux services.
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Vous l'aurez compris, je souhaite faire une analogie avec ce qui se passe autour des codes 2D. On a ainsi deux visions de l'Internet mobile via code 2D : d'un côté celle de l'informatique, des constructeurs de téléphone portable et des acteurs du web, et de l'autre, celle des opérateurs de télécommunication. Quand les premiers voient un moyen d'accéder à des contenus et services disponibles sur un réseau décentralisé, les seconds voient un point d'accès vers une architecture centralisée qui renvoie ensuite vers des contenus et services mobiles...
Code 2D libre et Flashcode : quelle différence ?
Or avec une architecture centralisée, il suffit que les 3 serveurs Flashcode des 3 opérateurs ne soient pas à jour ou mal synchronisés pour que les Flashcode fonctionnent chez l'un et pas chez l'autre, ou tout simplement pas du tout, ce qui est apparemment le cas lorsque je publie ce post.
Code 2D libre et Flashcode : quelle différence ? Pour rappel, un code 2D est un "hypertexte mobile", c'est à dire un moyen d'accès. Comme le souligne MobileTag sur son site Web, au Japon, le QR code rencontre un succès phénoménal, mais oublie juste de préciser que le Japon s'appuie sur le modèle http où la création de valeur repose à la fois sur l'utilisateur et sur l'architecture décentralisée du réseau.
Faudra-t-il attendre que les acteurs du web et de l'informatique s'invitent dans la partie pour que nous puissions tomber d'accord sur quelques standards internationaux librement utilisables par tous ? Qu'en pensez-vous ?

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