Résumons brièvement le raisonnement tenu :
- Wikipédia est connue. Très connue. Voire super-connue.
- Mon site (ou ma page) l'est moins.
- Le contenu que je propose est sûrement très intéressant, mais ne sera pas bien repris.
- Par contre, si je glisse un Wikipédia par-ci, un Wikipédia par là, il y a des chances que ...
- Je mets le mot Wikipédia dans le titre, forcément.
Prenons par exemple le très connu Wikio (qui, un jour, reprendra peut-être correctement le flux RSS de ce blog, mais ne rêvons pas trop, contrairement à Blogasty qui fonctionne mieux à mon sens), qui base ses classements en grande partie sur le contenu du titre. La rubrique que j'ai créée pour moi intitulée de manière originale Wikipédia. On y retrouve, par exemple, un billet comme celui-ci (qui parle d'une péripétie wikipédia-centrée), mais aussi, plus étrangement, un billet comme celui-là (issu d'un site à la qualité plus que discutable) où le rapport à Wikipédia n'existe pas (malgré un vague essai). Alors ? Alors un contenu parlant effectivement de Wikipédia (en bien ou en mal, peu importe) se retrouve au même niveau qu'un contenu étalant (dans le cas cité ici) un réquisitoire politique, qui n'a pas de rapport avec l'encyclopédie libre (ou plutôt le projet d'encyclopédie) en ligne.
La marque Wikipédia fait vendre. C'est un fait, en "on" commence à s'en rendre vraiment compte. Et la conséquence est immédiate : la publicité d'entraînement se répend de manière inexorable.
Vous faites un site politique ? Dites que Wikipédia dit du mal de votre poulain ! C'est peut-être faux, mais on ne sait jamais !
Vous faites un site geek ? Dites du bien de Wikipédia ! De toute façon, personne ne croira à votre geekitude si vous en dites du mal ...
Vous faites un site porno ? Dites ce que vous voulez, y compris que Wikipédia est une nouvelle star du X. Ca fait vendre.
Et ainsi de suite.
Wikipédia a donc les épaules larges.