Mais que
s'est-il passé jeudi soir, sur la route entre le boulot et chez moi...
Tout à coup, sans prévenir, je me suis sentie euphorique... Mais pas n'importe quelle euphorie, non... Une euphorie que je connaissais déjà et que je n'avais pas ressentie depuis un demi
millénaire...
Non, ce n'est pas l'euphorie que procure parfois l'alcool : je n'ai pas l'oeil qui pétille, ni le rire idiot, ni l'haleine d'un poney assoiffé... Et puis, j'aurais bu où ? Au collège ? Ah ben
oui, dans ma bouteille d'eau, je mets de la téquila pour tromper l'ennemi. Les professeurs alcooliques anonymes, bonjour !
Non, ce n'est pas cette euphorie là...
C'est plutôt l'euphorie qui met des étoiles dans les yeux.... et qui donne le regard d'un chamallow.
Celle qui fait sourire bêtement; vous savez ce sourire niais qu'on est les seuls à comprendre et qui irradie.
Celle qui met le coeur en fête et qui fait qu'on se sent léger, léger, léger, léger....
Celle qui donne envie de chanter "je t'aime" de Lara Fabian ou "Que je t'aime" de Johnny... (pour les cas les plus graves, c'est du Christophe Maé voire du Hélène
Ségara...)
Précisément cette euphorie qui nous fait dire qu'on est amoureux...
Amou quoi ?
Amoureux ?
Non, non, remettons les choses en ordre. Quand je suis amoureuse, oui, j'ai ces étoiles dans les yeux, oui, j'ai ce sourire niais, oui, j'ai le coeur en fête... mais non, je ne peux chanter
aucune des chansons que j'ai citées ! On peut être amoureux sans avoir des goûts musicaux pourris...
Mais...
Pourquoi est-ce que je ressens ça ? C'est le soleil qui affole mes sens ? C'est la chaleur qui titille mes phéromones ? C'est ce week-end de trois jours qui me met en fête ? C'est mon volant qui
me fait du charme ? Quelqu'un a mis des euphorisants dans ma clim ? On m'a injecté des hormones de Cupidon ?
Toujours est-il que non, je ne peux pas être amoureuse... ou j'aimerais bien savoir de qui... mais si un week-en de trois jours me fait cet effet-là... Vivement le prochain !