Non seulement, le ministre refuse que l'on puisse accorder une « licence es-grève, de master en pétition ou de doctorat en blocage », mais il récidive : « On ne donnera pas de diplôme à ceux qui font en sorte que l'Université de fonctionne pas. » Compris ? Quel sens de la formule tout de même !
Selon lui, les mouvements de protestations ne seraient plus le fait que de quelques casseurs ou bloqueurs, lesquels ne seraient que « quelques dizaines » et handicaperaient tout le réseau des 85 universités, dont 23 sont encore assez perturbées. « Il s'agit de quelques dizaines d'individus qui bloquent les établissements et qui font que les élèves les plus modestes (...) sont dans une difficulté énorme, ils ne pourront pas peut-être valider leur semestre », estime le ministre.
« Je le dis aux bloqueurs, a prévenu le ministre de l'Éducation, méfiez-vous, l'opinion se retourne », prévient-il. Mais une telle fermeté ne fait pas de mal, quand un Jack Lang intervenait hier pour proposer un remaniement ministériel qui permettrait de rétablir un climat de confiance réel.
