La fin pour les cabines téléphoniques?

Les temps sont durs pour les cabines téléphoniques. Depuis quelques années elles sont victimes de dégradations incessantes ; combinés arrachés, affichages sauvages et tag viennent détruire nos mobiliers urbains. Elles sont devenues de véritables « verrues urbaines », commente Alexandre Marciel, adjoint au maire de la ville de Toulouse. De plus le coût du nettoyage s’élèverait à environ un million et demi d’euros par an.

Depuis la montée en puissance des téléphones portables, les cabines téléphoniques ont peu à peu été délaissées au profit de ce nouveau mode de communication, plus pratique et moins coûteux. Certaines cabines ne sont utilisées que 20 minutes par jour, d’autres encore ne trouvent plus aucun client.

www.deedeeparis.com

Face à ce constat, la ville de Toulouse envisage de supprimer une partie du parc de cabines.   « Il y a eu un coup d’accélérateur dans ce domaine, observe Alexandre Marciel : cinquante cabines ont été déposées lors des six derniers mois ; d’autres devraient l’être d’ici à l’été. »

France Télécom, bien que premier concerné par la non rentabilité de ce service, témoigne néanmoins que la suppression n’ira pas au delà de 10% du parc « par souci de maintenir le service à la population », assure Annie Algranti.

Mais la question reste : par quoi seront-elles remplacées ? La maire évoque un projet d’appareils ouverts qui ne seraient pas exposés à l’affichage sauvage. Pour l’instant, France Télécom n’a pas soutenu ce projet. A suivre…