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J-M Aulas, l'Interview du Progrès

Publié le 17 septembre 2007 par Bernard Suzat

«Notre pays n'aime pas les vainqueurs!»
A l'avant-veille de l'ouverture de la Ligue des Champions, mercredi soir à Barcelone, le président de l'OL passe à l'offensive : il justifie le recrutement du club, les grandes ambitions européennes, le nouveau stade et son désir d'aller plus haut, en bourse avec son club, comme dans les affaires

>> Quel regard portez-vous sur ce début de saison ?
« Il est globalement positif si on veut bien se rappeler nos victoires en coupe de la paix et au trophée des champions et une malchance assez invraisemblable. Quelle équipe française serait capable de se passer de trois joueurs de niveau mondial, je veux parler de Coupet, Cris, et Fred ? Il faut bien prendre la mesure de tout ce qui nous est arrivé face à Toulouse. Ce soir-là, on a eu l'impression que la terre entière nous en voulait et qu'on était maudit. On aurait pu perdre pied et on s'en est bien tiré. »
>> Nombre de médias et un courant d'opinion assez dense affirment que l'OL 2007-2008 est moins fort que son prédécesseur. Que répondez-vous ?
« Par une autre question : comment peut-on porter des jugements définitifs à ce moment de la saison ? Les événements me montrent que j'ai eu raison de faire confiance au staff et aux joueurs. On a un groupe d'une qualité incroyable. Bien sûr, je me suis interrogé sur tout. C'est mon rôle. Mais, j'ai compris aussi que lorsque la presse assène le fait qu'on est moins fort, on ne peut pas lutter. »

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