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Banques

Publié le 13 mai 2009 par Jfa

Les banques privées appâtées par les gains faciles d’une spéculation rendue folle par le laxisme complice des politiques mondiaux, américains au premier chef, dans un système où les gains rendent très juteux les bonus et primes auto-accordés à leurs dirigeants, aux traders et haute-hierarchies, poussées par des actionnaires obnubilés par la rentabilité à court terme, ont lamentablement failli, au sens propre (car la faillite ne leur a été évitée que par des injections massives de fonds publics) et ont provoqué une des plus grande crise financière puis économique, que le monde ait jamais connu.

Leur situation est loin d’être claire et elles nous réservent encore quelques surprises vraisemblablement très désagréables. Sur la transparence bancaire, voir l’article de P. Jorion dans Marianne.

L’exemple de la crise de 1929 montre que les abandonner au sort qu’elles auraient méritées se paierait, vu la place stratégique qu’elles ont dans le système, très cher et très longtemps.

La seule question que se pose maintenant le système, dirigeants politiques inclus, est double:

- comment faire redémarrer au plus tôt la machine à fabriquer du fric pour les plus riches, qui ont vu leurs avoirs fondre ces derniers temps ?

- pour ce faire, comment refiler l’ardoise aux contribuables ?

En sachant que la plupart des grands pays développés ont fabriqués de la dette publique massive qui a massivement été confisquée au profit des nantis puisque les inégalités ont explosé aux USA comme en Europe.

Pourtant, la solution logique, la moins douloureuse si elle s’accompagne d’une revalorisation parallèle des salaires et pensions, est l’inflation. Pas une hyper-inflation à la Zimbawenne mais une inflation maîtrisée de l’ordre de 5 à 10% l’an sur une quinzaine années. C’est sur cette base qu’ont eu lieu les “trente glorieuses” d’après-guerre. Mais l’inflation a l’inconvénient de dévaloriser les fortunes des détenteurs de capitaux (et la Chine s’en inquiète), rogner la valeur des dividendes d’actionnaires et l’on voit les banques centrales se torturer les méninges pour l’éviter.

Vu la place critique des banques dans l’économie mondiale, l’impossibilité de les mettre en faillite, la crise actuelle montre la nécessité, dans chaque pays, d’un pôle bancaire national, sans nationaliser l’ensemble du secteur bancaire, centré sur les missions élémentaires de la banque (“L’activité bancaire a remplacé l’institution bancaire”, Contre.Info ), laissant les spéculations hasardeuses et les bonus indécents aux banques privées, les laissant faire faillite si elles vont trop loin, et remplissant les fonctions nécessaires au bien public universel que constitue le crédit et le soutien à l’économie réelle.

- Niçois et Front National, en revenant du metingue… LibéMarseille.

- Hospitalité française… Blog Hexagone.

- Bouclier fiscal et mensonges sarkoziens (50). Libération.

- Relance par les revenus. Blog de J. Attali.

- Pourquoi un traité constitutionnel européen même simplifié ? “Cela serait une monstruosité politique si l’Union était une institution politique, car en principe, on laisse au jeu de la démocratie le soin de déterminer la politique économique et sociale, élections après élections”. Et le Traité simplifié est avant tout un ensemble de dogmes économiques libéraux. Quant au Parlement ..! Marianne.

- Austérité et sacrifices, mais pas pour tous: la “communication”, c’est à dire la propagande pour parler franc, gouvernementale a coûté aux contribuables “de l’ordre de 50 millions d’euros annuels pour 2007, chiffre partiel car beaucoup de ministères, dont l’Intérieur, n’ont pas encore répondu”. Reuters/Le Monde. “…le ministère de l’Economie détient la palme des dépenses de communication avec 12,86 millions d’euros, par exemple, pour l’achat d’encarts publicitaires défendant la loi de défiscalisation des heures supplémentaires”.

- Loi Hadopi. Une analyse remarquable de F. Pisani: “Elle est « à courte vue » parce que le président à décidé de la faire passer dans le cadre d’une analyse politique qui n’a rien à voir avec le sujet. Il sait que les jeunes qui n’ont pas voté en masse pour lui la première fois ne seront guère tentés de le faire la seconde. Il a, par contre, besoin du soutien des grands groupes de presse et de médias avec lesquels nous connaissons tous ses rapports incestueux. Encore une fois il se préoccupe plus de la cuisine électorale que de l’intérêt public. Elle est enfin insupportable car elle est un des multiples signes donnés par le régime d’une évolution vers l’autoritarisme, particulièrement inquiétante à un moment où les tensions sociales montent”. Transnet.

- Pays de vieux. “51 % des Français ont une image négative des jeunes”. Le Monde. Pas étonnant que N. Sarkozy ait été élu…


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