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Le moulin de mon enfanceQuand les champs étendaient leur blondine fiertéA l’infini des yeux éblouis par l’été,Se couchait la moisson transpirant sa lumière,Avant que la nuitée chuchote sa prière. Comme un petit enfant au soir de la Noël,Le meunier, impatient de ces bénis du ciel,Préparait, dans l’amour, les berceaux de l’offrandeQui comblerait de joie l’humanité gourmande.Et, l’oreille tendue, on