Tarifs à la baisse dans le sud de la France
De son côté, la France ne s’en sort pas si mal : avec une baisse moyenne de seulement 3% depuis un an, les tarifs hôteliers dans l’hexagone sont ceux qui pâtissent le moins de la crise sur toute l’Europe, faisant jeu égal avec ceux de la Belgique. Le prix moyen par nuit dans les hôtels français tombe à 94 €, contre 97 € il y a un an.Ce sont les villes du sud de la France qui ont revu le plus fortement leurs tarifs à la baisse. Les voyageurs ayant quelque peu déserté la Côte d’azur pendant l’hiver, Avignon s’est incliné de 14%, Nice et Marseille de 12% et Montpellier de 11%.
A l’inverse, certaines villes françaises telles que Reims, Aix-en-Provence ou Nantes, ont pris le risque d’augmenter significativement leurs tarifs hôteliers pour compenser la baisse du taux d’occupation.
65% des Français marchandent
Les Français ont fait le choix de ne pas renoncer à leur bulle d’oxygène, en revanche ils adoptent de nouveaux comportements.Première tendance lourde qui s’amplifie à mesure que les moyens baissent : 65% des Français n’hésitent plus à marchander, même sur des postes aussi surprenants que les notes de chambres d’hôtels ou de restaurants et les activités diverses.
De plus, et toujours dans l’optique d’économiser sans trop se priver, les Français deviennent adeptes des micro week-ends : entre janvier 2008 et janvier 2009, les recherches sur les séjours d’une nuit ont fait un bond de 27 % sur le site Hotels.com.
* Réalisé à intervalles réguliers, le HPI – Hotel Price Index – d’Hotels.com offre un panorama des prix d’hôtels dans les principales destinations du monde. L’indice HPI s’appuie sur les réservations de chambres effectuées sur Hotels.com, expert en hôtels et numéro un mondial de la réservation en ligne de chambres d’hôtels.