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Universités : le gouvernement ne «reviendra pas» sur la loi

Publié le 14 mai 2009 par Etudium

C’est Nicolas Sarkozy lui-même qui l’a affirmé jeudi, alors que sept présidents d’université ont lancé un appel au gouvernement pour des « gestes d’apaisement vigoureux, radicaux et clairs ».
A quelques heures seulement d’une nouvelle journée de mobilisation universitaire, c’est le chef d’Etat lui-même qui est monté au créneau jeudi pour assurer que le gouvernement ne «reviendrait pas » sur le projet de loi des universités, malgré les blocages persistants d’une dizaine de facultés. «C’est l’intérêt de nos étudiants, de nos universités», a ainsi déclaré Nicolas Sarkozy, dans un discours prononcé devant plusieurs centaines d’auto-entrepreneurs réunis à l’Elysée.
Un discours ferme qui survient alors que sept présidents d’universités ont justement lancé jeudi un appel dans le journal Le Monde au gouvernement, lui demandant «des gestes d’apaisement vigoureux, radicaux et clairs». Le président de l’Unef, premier syndicat étudiant, a également expliqué jeudi matin au micro d’RTL avoir écrit à Valérie Pécresse pour être reçu d’urgence. «Seule une reprise du dialogue permettant d’apporter les réponses et les garanties aux étudiants et personnels mobilisés est de nature à créer les conditions d’une sortie de crise (…).Nous vous demandons de cesser de jouer ainsi avec l’avenir des étudiants», a ainsi expliqué Jean-Baptiste Prévost.
Des examens pour septembre envisagés
Si le gouvernement se veut ferme, il entend tout de même rassurer au mieux les étudiants, notamment en ce qui concerne l’organisation des examens de fin d’année. Ainsi, Valérie Pécresse a expliqué ce matin sur RMC qu’il était encore possible de « les tenir d’ici la mi-juillet. Mais il faut le faire tout de suite». «Et si les blocages se poursuivent ou si on a des difficultés à mettre en place le plan de rattrapage, je n’exclue pas que dans l’une ou l’autre de ces universités, il y ait des examens en septembre». Des déclarations qui vont de pair avec celles de François Fillon, qui a confié jeudi au Figaro qu’un «report des examens en septembre » et une «organisation des épreuves en dehors de l’enceinte des universités bloquées» étaient actuellement à l’étude.
Concernant la qualité des diplômes, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche assure qu’ils ne seront pas bradés : «pas du tout : il y a eu entre 12 et 15 semaines sans cours ; il y a 15 heures de cours par semaine ; on peut mettre les bouchées doubles. Moi, je vais accompagner les universités et aussi les étudiants».


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