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Le rugby : un lien universel

Publié le 15 mai 2009 par Bil

elissalde.jpgMa passion pour ce sport est héréditaire. Originaire du Sud Ouest j’ai vécu des moments inoubliables dans les tribunes dès ma plus tendre enfance. Plus tard j’ai souhaité pratiqué avec une seule ambition devenir un N°9 irréprochable dans une équipe de 15 joueurs. Pour les profanes, il s’agit du demi de mêlée qui a la lourde tache de sortir les ballons des regroupements pour fournir le maximum de potentiels de réussite à son équipe. Si vous souhaitez en savoir plus Jean-B. Elissalde et Dimitri Yachvili deux 9 de talents en parlent .

Aujourd’hui je me sers de cette expérience pour animer le jeu de mes coéquipiers dans mon quotidien. Je reste attaché au rugby et cela m’a amené à m’intéresser à un évènement sympathique le festival de Cannes le tournoi de Tanger. La promotion du ballon ovale au-delà des zones d’influences historiques est une nécessité pour accélérer le développement de ce sport et augmenter les passerelles culturelles. Au tournoi de Tanger l’on retrouve des équipes du Maroc, de Tunisie, d’Algérie mais également d’Ouganda et du Kenya qui font participer leurs délégations. Le « Tanger Seven » est une réelle opportunité pour ces équipes pour se mesurer à des grands joueurs de rugby. Malheureusement dans une période où notre calendrier rugbystique est particulièrement chargé en France c’est évènement est passé totalement inaperçu.

Pour cette occasion j’ai utilisé mon moteur de recherche préféré pour avoir quelques news du déroulé et suis tombé, par hasard, sur le site de Pierre Olivier CARLES un sympathique blogueur qui a pondu le post suivant  TangerSeven - Du rugby à VII et des Enfants…Je suis particulièrement émerveillé devant la puissance de la toile qui permet d’établir un lien entre aficionados de Tanger à Biarritz, de l’Ouganda…aux States où semble résider pour quelques temps encore ce chef d’entreprise Français, amateur de Rugby. Au-delà du professionnalisme de son blog (clarté, lisibilité….) ses post m’ont touchés en particulier son regard distancié sur notre pays dans : La France est-elle à la dérive ? .

Naturellement je me suis attardé plus précisément sur la vision du logement aux states. Je cite : « Vous avez 50 000 $ (soit environ 35000 euros) devant vous ? C’est suffisant pour acheter une petite maisonnette dans un quartier pas très chic. Cette maisonnette tient plus du grand Mobil Home que de l’hôtel particulier, mais vous êtes chez vous…».

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Voici une des différences fondamentales entre nos deux pays. La chute des prix des logements aux Etats-Unis est conséquente depuis fin 2007. Il ressort des indices US que la flexion sur les 12 derniers mois atteint 18% en glissement annuel. Les chiffres ont révélés de bonnes affaires à faire pour les acheteurs (solvables) qui voudraient profiter par ailleurs de taux financiers historiquement bas. Le prix médian des transactions a continué sa chute aux USA pour tomber à 165.400 dollars (120 000€). Notre prix médian en France s’établi autour de 180 000€. Les ventes à prix cassé (aux enchères, après une saisie, ou par un propriétaire en difficulté) représentent 40 à 45% des transactions, ce qui "tire vers le bas ce prix médian". Grace à cela les ventes de logements anciens sur le marché américain ont rebondi à partir de Février 2009 et les transactions repartent à la hausse.

Ma dernière discussion avec mon notaire (amateur de rugby également) portait précisément sur ce sujet : vaut-il mieux un marché à la baisse significative du prix (-18% aux USA) permettant aux ménages d’envisager une plus grande mobilité et des opportunités plus nombreuses ou des flexions des valeurs contenues (-4% en France) limitant singulièrement le marché et le nombre de transactions ?

Aux states le logement est un moyen, en France c’est une fin en soi. Avoir ici un logement est le rêve de toute une vie ; le posséder le manifeste d’une « réussite sociale » et le conserver souvent une obligation vis-à-vis de la famille. Avec cela nous restons attachés à la pierre au-delà du raisonnable prêt à rester ancré dans une région sans espoir économique pour la seule garantie d’un toit disponible.

Où est l’esprit de conquête de nos ancêtres Basques (grands rugbymen également) qui ont laissés leur « etchéa » aux plus fragiles de la famille et sont partis dès le 18éme siècle à la conquête du monde (57 000 aux USA et plus encore en Argentine, en Uruguay et au Chili).

A une époque ou le transport intercontinental est une formalité l’on peut rester étonné du peu de migration d’une partie des Français en attente d’un avenir meilleur vers des nations plus opportunes. J’incite les plus jeunes des actifs, très souvent formés au-delà du raisonnable, à quitter, pour un temps, notre vielle nation pour connaître des visions nouvelles qu’offrent l’expatriation. Mon passage, aujourd’hui lointain, au Québec dans le cadre de la coopération, m’avait permis de découvrir tout l’intérêt du bois dans l’art de construire. Il m’aura fallu patienter plus de 20 ans en France pour connaître les premières réalisations …et j’attends toujours la mise en œuvre de collectifs avec ce matériaux sur notre territoire. Mais c’est un autre sujet…


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