Magazine France

France désespoir : un rein pour un emploi ?

Publié le 16 mai 2009 par Ps76

rein emploi ps76 76 Un français - on ne rêve pas - Alain Canovaro, a proposé de donner l’un de ses reins en échange d’un emploi stable. Six mois de recherche de travail sans concrétisation, un pôle emploi inopérant et le rmiste de 43 ans en vient à l’ultime : la mutilation pour survivre !

Notre concitoyen est affirmatif : “(…) personne n’engage, j’ai envoyé déjà des centaines de CV et personne ne veut de moi. J’aimerais bien travailler de nouveau dans le domaine hospitalier. Et je m’engage à me faire opérer dans l’établissement qui voudra bien me recruter.”

6.000 personnes sont en attente d’une greffe du rein en France. Peut-être y aurait-il un chef d’entreprise ? Quelqu’un ayant le pouvoir de lui donner un emploi ? Reste que la loi du 6 août 2004 relative à la bioéthique, indique qu’ une personne ne peut faire don d’un organe, de son vivant, qu’à un membre de sa famille ou à quelqu’un avec qui on vit depuis au moins deux ans.

Son annonce sur des sites Internet a donc peu de chance de déboucher tel quel mais elle a le (triste) merite de porter l’éclairage sur le sentiment d’abandon et de désespérance que, certes, la crise peut provoquer dans un pays où les gouvernants entêtés se font de plus en plus décourageants et arrogants.

Car il ne s’agit plus d’un don ordinaire.  Mais d’une mutilation du désespoir.

C’est un geste qui retourne contre soi un mal qui ronge la société. Une société sourde avec des responsables qui n’entendent plus rien et dont les discours sont de plus en plus en décalage avec la dureté du vécu quotidien.

Au tant de prêcheurs qui - à longueur de journée - martèlent qu’ils ont raison et montrent une obstination qui pousse à croire qu’au fond c’est de votre faute si vous êtes au chômage, comme c’est de votre faute si vous êtes malades au point qu’ils ont inventé des taxes sur les malades prétenduement appelées “franchises médicales”….

Licenciement, divorce, dépression… le toulousain a pourtant réagi. Il ne s’est pas laissé aller puiqu’il a décidé de partir à l’étranger, de vivre en Thaïlande, au Maroc - où il devient entraîneur de chevaux de course - puis au Sénégal. C’est la crise qui l’a ramèné en France où 6 mois de recherches d’emploi restent infructueuses et surtout aucune perspectives…

Face à rien, ils veulent donner un rein…

Depuis plusieurs mois, nombre de Français au chômage ont multiplié les initiatives dites “originales” pour tenter de trouver un emploi malgré la crise. Deux jeunes étudiants s’étaient notamment mis aux enchères sur eBay.

Quand Martine Aubry, au nom du PS, parle de “désespoir qui ronge notre société” on mesure combien c’est vrai et combien ces exemples démontrent que le Mini-Plan de la Droite ne résoudra rien. Alors, ce genre d’acte désespéré risque malheureusement de se reproduire…

Mots-clefs : 76, acte désespéré, Alain Canovaro, aubry, bioéthique, blog PS76, c'est de votre faute si vous êtes au chômage, c'est de votre faute si vous êtes malades, centaines de CV, changer, crise, dépression, domaine hospitalier, don d'un organe, don ordinaire, donner l'un de ses reins, droite, economie, ego-président, en échange d'un emploi stable, Europe, fabius, Face à rien, France désespoir : un rein pour un emploi ?, franchises médicales, gauche, gouvernants entêtés, gouvernement, greffe du rein en France, hyper-président, ils veulent donner un rein, la dureté du vécu quotidien, liberal, Licenciement, loi du 6 août 2004, mal qui ronge la société, Martine Aubry, Mini-Plan, monde, mutilation, nombre de Français au chômage, omniprésident, parti socialiste, personne ne veut de moi, politique, président-militant-UMP, ps, ps76, recherche de travail, recherches d'emploi, rmiste, sarkozy, seine-maritime, socialist, société sourde, Union du Mini-Plan

Blog 76 PS | rss


Retour à La Une de Logo Paperblog

LES COMMENTAIRES (1)

Par mezalor
posté le 14 octobre à 12:18
Signaler un abus

Ni sarko, ni aucun autre politicien de gauche comme de droite, ne veut que la situation de l'emploi ne change. A titre personnel, je veux bien me battre contre un chinois ou un indien, mais à armes égales: mon loyer est de 750 euros par mois et je ne compte pas les impots locaux...

Il faudrait que nos politiques se décident de taxer tous les produits d'importation (fabriqués ou assemblés dans les pays où les lois du travail sont plus proches de l'esclavage que dans le respect de l'être humain.) Au lieu de celà, on s'aligne sur ces pays, et le travail devient source de tracas, de stress, voire le chemin menant au suicide. Oui, moi aussi, je donnerais mon sang, un poumon ou un rein, non pour un emploi, mais pour avoir ma place dans une société digne de ce nom et non pas à la merci de gestionnaires idiots, toujours inféodés aux profits immédiats.

A propos de l’auteur


Ps76 782 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte