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Strasbourg, élections et humeurs

Publié le 16 mai 2009 par Stb

Penseur Il y a des lecteurs qui ne me suivent pas et d’autres qui, notes après notes, saisissent le cheminement et l’évolution. Oui, on peut juger injustes certaines décisions de la Commission Nationale des Comptes de Campagnes et le dire – comme je l’ai fait, plusieurs semaines avant qu’elle ne rende sa décision. Oui, le fait qu’il s’agisse de leaders socialistes de la CUS ne change rien à la chose. Oui aussi, il ne faut pas hésiter à défendre certains lorsqu’ils sont jetés au pilori ou sur les braises d’un bûcher fraichement dressés

« Ne pas faire à autrui ce que t'aimerais pas qu'on te fasse » !

Un pré-lecteur de ce texte me dit que c’est peut-être pour avoir fait les frais de beaucoup de choses que j’en arrive à ce résultat. Sans doute, mais ceux qui en furent à l’origine ont sans doute oublié. La « chose publique » est pour moi à la fois un engagement populaire et un sport de gentleman.

Au  premier obéissent l’envie de défendre des idées, de tendre vers le mieux plutôt que vers le moindre mal mais aussi la filiation et l’héritage, familiale, culturel, régional. Au second, le goût certes de l’affrontement d’idée, mais à fleurets mouchetés et là, à chacun sa botte.

Bien sûr, il arrive que l’ensemble dérape et comme me le disait un de mes anciens : « Parfois, il faut forcer le destin et là, c’est pas vu, pas pris, pas pris, pas puni ». La leçon vaut toujours.

Bien entendu, je suis ces élections européennes. La campagne sera dominée par l’UMP. Forte de l’impact de Nicolas Sarkozy, elle étouffe tout débat, même hélas, celui sur l’Europe, que l’on ne tient jamais en Alsace. Le score du PS en Alsace et sur la Cus sera à suivre de près. Soit, il dépassera le score national de beaucoup, soit certains y verront un reflux post-municipales.
Qu’en sera-t-il de Jean François Kahn ? J’ai du mal à suivre la nef « modem » autant municipalement qu’aux élections européennes et je ne sais comment l’évaluer à sa juste valeur. Il en ira de même des Verts avec là question « peut-on à la fois voter vert et vouloir garder le Parlement à Strasbourg ? ». Enfin, il y a les autres candidats, FN, Souverainistes et compagnie. Ces derniers ont du mal à faire entendre leur voix au cours de cette non campagne. Leur score sera à la hauteurdeleurs ambitions.

Pour ma part, j’attends de lire les programmes, de pouvoir assister à d’autres meetings pour me faire une idée et faire ce que beaucoup ne feront pas le 7 juin : aller voter  en européen !


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