Et j’aurai les mains dans la brume
terminale
j’y croiserai par poignées le bruit utile des baisers
Et
Je regarderai les fleurs
parmi leur cœur comme un papillon qui y cueille le désir
Et
Sur une de mes larmes je poserai l’espoir j’aimerai tant voir ton ciel
bleu
Et
Tes mains sur mes hanches tes doigts dans ma bouche tes pensées plein mon cœur voici
L’aube
Et
Toi allongée dans l’attente, tes jambes qui dansent ton petit pas qui se devine tes mains qui se tendent
Et
Tu te dresses dans les idées d’un French Cancan, sur la nouvelle ère d’un Moulin Rouge d’où le dessert qui nourrit ces ombres tout sera la nuit
Tu en essoreras la pluie tu couvriras le désert d’un tapis de sel d’où pourtant naitront nos roses bleus
Et
S’il fuit d’un désir de banquise notre désir note qu’il faut fuir avec lui à la poursuite de la lumière pour ce qu’elle touche en nous
C’est féroce la nuit
c’est carmin c’est la chair le si beau fruit
Et
Ruissèlement l’eau coule toujours quand elle se connait de l’amour
d’une fleur d’un parfum tout t’inonde et mes mains qui sortent de l’ombre…
Peintures: IsaBercée.