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Ils ne veulent pas entrer au gouvernement !

Publié le 17 mai 2009 par Mj1729

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SONDAGE ET CAMPAGNE "Régionales 2009" : Les petits partis bien, à ce qu’à déclarer la présidente des démocrates-humanistes CDH, Joëlle Milquet : elle n’entrera pas dans un gouvernement régional, si ce n’est pour constituer un gouvernement éthique d’ensemble avec une tolérance zéro à l’égard des mandataires pris à défaut (il ne restera plus grand monde), donc certainement pas avec le PS356956et le MR372900, d’ailleurs le PS est devenu infréquentable aux yeux du MR et vice-versa, tout porte donc à croire qu’avec le dernier sondage de la circonscription de Namur d’une montée en siège d’ECOLO, celui-ci deviendrait le seul partenaire plausible à connaître l’éthique suffisante nécessaire au prochain gouvernement régional !

Oui mais alors comment constituer un gouvernement éthique si tous les partenaires sont à rejeter, il ne reste donc plus que les petits partis à plébisciter car ECOLO représente une chimère pour une Europe sociale ?

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Même si le PS tombe à la 3e place à Namur avec 13% d'intentions de vote en moins par rapport à 2004 (de 36,7% à 23,7%) d’après le sondage de l'institut Dedicated Research, au profit d'Ecolo qui, lui, passerait de 10,6 % à 26,6 %, le MR gagnerait 3% et le CDH moins 0,5%.


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Ce transfert de voix des électeurs principalement sur le parti ECOLO comme à Namur, si l’on en croit le sondage, ne transgressera pas la donne socio-économique irrémédiable selon la politique poursuivie, les électeurs traditionnels doivent le savoir, à élections inchangées, la crise économique ne fera que s’amplifier sur la prochaine législature... !

La campagne électorale qui semblait se réveiller après la démission scandaleuse du ministre PS Didier DONFUT ne trouvera pas plus de crédibilité après le meeting électorale de ce dimanche où Joëlle Milquet a indiqué qu'elle était "largement en colère face aux affaires" mais aussi face aux "critiques mutuelles", aux "coups bas" et aux actes de "délation", un peu tard pour remettre de l’ordre dans tout cela à trois semaines des élections.

Par contre seule évidence pour laquelle elle a raison de le rappeler, les enjeux de la campagne sont de nature socio-économique et même dans l’affrontement des deux grands partis de gauche et de droite, ils n’y pourront rien, la seule surprise viendra d’une montée en flèche des petits partis comme le nouveau Parti du Travail de Belgique (PTB+), le nouveau Mouvement socialiste (MS) ou les partis qualifiés d’extrême gauche et anticapitaliste, comme le Parti Communiste "PC-GE" (Parti communiste - Gauche européenne) rejoint à Bruxelles par une alliance de la gauche radicale composée aussi de la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), du Parti Socialiste de Lutte (PSL, ex-Mas) et du Parti Humaniste (PH).

Les partis PS-MR-CDH et ECOLO qui n’assument aucune responsabilité depuis la crise gouvernementale et institutionnelle de 2007 pour favoriser la construction d’une Europe sociale, seront exposés au lendemain du scrutin du 7 juin, à la grogne sociale qui monte comme l’atteste l’Euro-manifestation à Bruxelles de vendredi, car la crise économique va rapidement se muer en crise sociale, l’Europe est en profonde récession depuis le premier trimestre 2009 avec un PIB de la zone euro qui a chuté de 2,5 % et la destruction de plus de huit millions d’emplois dans les Vingt-sept États de l’UE d’ici à 2010 annoncé par la Commission européenne.

Le malheur de ces partis, c’est qu’ils ne sont plus mobilisateurs d’aucun projet et en panne d’idées pour contrer la récession et apporter satisfaction aux citoyens...!


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