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La quête de l'arche de Noé .

Publié le 18 mai 2009 par Maaxtal

La quête de l'arche de Noé .

Tout ceci pour rappeler au monde,aux gens que nous sommes,aux imbéciles,et aux assassins,qui empoisonnent,qui tuent,qui torturent,qui massacrent,que Dieu peut recommencer!

que la planète peut se venger,comme deux aimants qui se repoussent,ou s'atirent,le monde comme la terre est faite ,peut nous anéantir,parce qu'on est trop égoiste,trop aveugle de la destruction que nous faisons,ou du gaspillage que nous entrainons.Les scientifques nous auront prévenus!C' est vraique l'europe,le monde humain sera joli dans les pensées quand on sera anéantis!

Ca fait un peu tintin et  les septs boules de cristal mais la vérité est là ,et non ailleurs comme dirait mulder!

Depuis l'époque d'Eusèbe de Césarée jusqu'à nos jours, la recherche des restes matériels de l'arche de Noé a constitué une véritable obsession pour de nombreux chrétiens — et non pour les juifs ou les musulmans, qui semblent être moins attachés à retrouver l'épave. Au IVe siècle, on doit apparemment à un commentateur arménien dénommé Fauste de Byzance d'avoir appliqué pour la première fois le nom d'« Ararat » à une montagne précise, plutôt qu'à une région. L'auteur affirme que l'arche est encore visible au sommet de ce relief, et raconte comment un ange apporta une sainte relique tirée du navire à un évêque, lequel fut ensuite incapable de réaliser l'ascension[34]. La tradition veut que l'empereur byzantin Héraclius ait fait le voyage au VIIe siècle. Quant aux pèlerins moins fortunés, ils devaient affronter les zones désertiques, les terrains accidentés, les étendues enneigées, les glaciers et les blizzards, sans compter les brigands, les guerres et, plus tard, la méfiance des autorités ottomanes.

La région ne fut aménagée et rendue un peu plus hospitalière qu'au XIXe siècle, ce qui permit à des Occidentaux aisés de partir à la recherche de l'arche. En 1829, le docteur Friedrich Parrott, après une ascension du mont Ararat, écrivait dans son Voyage à Ararat que « tous les Arméniens sont fermement convaincus que l'arche de Noé reste à ce jour au sommet d'Ararat et que, à des fins de préservation, aucun être humain n'est autorisé à s'en approcher[35] ». En 1876, James Bryce, historien, homme politique, diplomate, explorateur et professeur de droit civil à l'université d'Oxford, grimpa au-delà de l'altitude où peuvent pousser les arbres et trouva une poutre en bois travaillée à la main, d'une longueur de 1,30 m et d'une épaisseur de 12 cm. Il l'identifia comme une pièce de l'arche[36]. En 1883, le British Prophetic Messenger et d'autres journaux indiquèrent qu'une expédition turque enquêtant sur les avalanches avait pu apercevoir l'arche.

 

La question de l'arche se fit plus discrète au XXe siècle. Au cours de la guerre froide, le mont Ararat se retrouva en effet sur la frontière hautement sensible entre la Turquie et l'Union soviétique, ainsi qu'au beau milieu de la zone d'activité des séparatistes kurdes, si bien que les explorateurs s'exposaient à des risques particulièrement élevés. L'ancien astronaute James Irwin mena deux expéditions à Ararat dans les années 1980, fut même kidnappé une fois, mais comme beaucoup ne découvrit aucune preuve tangible de l'existence de l'arche. « J'ai fait tout ce qui m'était possible », a-t-il déclaré, « mais l'arche continue à nous échapper[37] ».

Au début du XXIe siècle subsistent deux principaux sujets d'exploration : des prises de vue aériennes ou par satellite ont mis d'une part en évidence ce qu'il est convenu d'appeler l'« anomalie d'Ararat », qui montre non loin du sommet de la montagne une tache noire et floue sur la neige et la glace. Mais il faut surtout mentionner ici le site de Durupinar (baptisé ainsi en l'honneur de son découvreur, l'officier turc de renseignement Ilhan Durupinar), près de Doðubeyazýt et à 25 kilomètres au sud du mont Ararat. Durupinar, qui consiste en une grande formation rocailleuse ayant l'apparence d'un bateau sortant de la terre, a reçu une large publicité grâce à l'aventurier David Fasold dans les années 1990. Le site, par rapport au mont Ararat, présente l'avantage d'être aisément accessible. Sans être une attraction touristique majeure, il reçoit un flot continu de visiteurs. Bien que Durupinar ait depuis été identifié comme une formation naturelle[38], le grand bateau de pierre a toujours ses avocats.

En 2004, un homme d'affaires originaire de Honolulu, Daniel McGivern, annonça qu'il allait financer une expédition de 900 000 dollars sur le sommet du mont Ararat au mois de juillet de la même année, afin d'établir la vérité sur l'anomalie d'Ararat. Après des préparatifs très médiatisés, qui inclurent l'achat d'images satellitaires commerciales spécialement réalisées, les autorités turques lui refusèrent toutefois l'accès au sommet, au motif que ce dernier est situé dans une zone militaire. L'expédition fut ensuite accusée par la National Geographic Society de n'être qu'un coup médiatique habilement monté, étant donné que son chef, un professeur turc du nom d'Ahmet Ali Arslan, avait déjà été accusé d'avoir falsifié des photographies de l'arche auparavant. La CIA, qui a examiné les images satellitaires de McGivern, a par ailleurs estimé que l'anomalie était constituée de « couches linéaires de glace recouvertes par de la glace et de la neige plus récemment accumulées ». Des allégations variées et contradictoires ont donc circulé à toutes les époques concernant la découverte de l'arche, mais toutes se révélèrent finalement être au mieux des erreurs, au pire des canulars.

Dieu, pour cette raison, dit à Noé de construire une arche et rentre dans des spécifications très précises :

« Fais-toi une arche en bois résineux, tu la feras en roseaux et tu l'enduiras de bitume en dedans et en dehors. Voici comment tu la feras : trois cents coudées pour la longueur de l'arche, cinquante coudées pour sa largeur, trente coudées pour sa hauteur. Tu feras à l'arche un toit et tu l'achèveras une coudée plus haute, tu placeras l'entrée de l'arche sur le côté et tu feras un premier, un second et un troisième étages[4]. »

Ces mesures correspondent à une grande barge sans mât, d'environ 137 mètres de long, 26 mètres de large et 16 mètres de haut. Dans le passage suivant, Dieu dit à Noé d'engranger des vivres dans l'embarcation, puis d'emmener avec lui sa femme, ses fils Sem, Cham et Japhet ainsi que les épouses de ces derniers, sans oublier des spécimens de toutes les espèces animales existantes :

« Entre dans l'arche, toi et toute ta famille, car je t'ai vu seul juste à mes yeux parmi cette génération. De tous les animaux purs, tu prendras sept paires, le mâle et sa femelle; des animaux qui ne sont pas purs, tu prendras un couple, le mâle et sa femelle et aussi des oiseaux du ciel, sept paires, le mâle et sa femelle, pour perpétuer la race sur toute la terre. Car encore sept jours et je ferai pleuvoir sur la terre pendant quarante jours et quarante nuits et j'effacerai de la surface du sol tous les êtres que j'ai faits[5]. »

 

Une fois l'arche terminée, Noé monta à bord avec toute sa famille et les animaux, et « ce jour-là jaillirent toutes les sources du grand abîme et les écluses du ciel s'ouvrirent[6] ». La pluie tomba ensuite sans discontinuer sur la terre pendant quarante jours et quarante nuits. Les eaux finirent par couvrir même les plus hautes montagnes, qu'elles dépassèrent de plus de quinze coudées. Toutes les créatures vivantes s'éteignirent, et seuls Noé et les siens purent survivre.

Finalement, au bout d'environ 220 jours de navigation, l'arche vint s'échouer sur les monts d'Ararat, et les eaux refluèrent encore quarante autres journées avant qu'apparaissent les sommets des montagnes. Noé décida alors d'envoyer en éclaireur un corbeau, « qui alla et vint en attendant que les eaux aient séché sur la terre[7] ». Noé fit ensuite sortir la colombe, laquelle ne trouva aucun endroit dégagé des eaux où poser ses pattes et revint auprès de lui. La tentative fut renouvelée après sept autres jours, et cette fois la colombe revint avec « dans le bec un rameau tout frais d'olivier[8] », ce qui apprit à Noé que le niveau des eaux avait enfin diminué. Il lâcha la colombe une nouvelle fois après une semaine, et l'oiseau ne revint cette fois plus du tout. Ce signal annonçait la fin de l'épreuve :

« Alors Dieu parla ainsi à Noé : « Sors de l'arche, toi et ta femme, tes fils et les femmes de tes fils avec toi. Tous les animaux qui sont avec toi, tout ce qui est chair, oiseaux, bestiaux et tout ce qui rampe sur la terre, fais-les sortir avec toi : qu'ils pullulent sur la terre, qu'ils soient féconds et multiplient sur la terre. » Noé sortit avec ses fils, sa femme et les femmes de ses fils ; et toutes les bêtes (...) sortirent de l'arche, une espèce après l'autre[9]. »

Noé fit ensuite de nombreux sacrifices à Dieu sur un autel qu'il édifia pour l'occasion. Satisfait de ce comportement, Dieu se résolut pour sa part à ne plus jamais maudire la terre à cause de l'homme, et à ne plus jamais détruire toute vie de cette manière. En signe de cette promesse, Dieu mit un arc-en-ciel dans les nuages et déclara que « lorsque j'assemblerai les nuées sur la terre et que l'arc apparaîtra dans la nuée, je me souviendrai de l'alliance qu'il y a entre moi et vous et tous les êtres vivants[10] ».


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