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Changer pour ne pas changer

Par Christophefaurie

Une conversation me rappelle une idée récurrente : la réelle raison du changement est de préserver ce qui est essentiel pour soi, ou un groupe humain. Synthèse floue :

  • Il y a deux raisons au changement : l’ambition, le désir d’obtenir quelque chose que l’on ne peut pas obtenir, et le malaise, le fait que l’on ne puisse plus obtenir ce que l’on obtenait avant du fait de l’évolution permanente de notre environnement.
  • La plupart du temps, ce n’est pas parce qu’il y a nécessité de changement que le changement réussit. S’il réussit, il le fait de deux façons : le changement imposé en force, qui est une défaite, et qui conduit à l’abattement, à une destruction partielle ; la « régénération », qui permet de mieux comprendre ce qui « compte vraiment » dans les règles que l’on suit, de se « réaliser ».

Bizarrement, à chaque changement réussi, « l’être », les règles qui guident notre comportement, se précise donc, ou se construit. (Conséquence : ce qui croit avoir atteint la vérité serait condamné à une disparition rapide, puisqu’incapable de se renouveler.)

Si l’on suit Montesquieu, Rousseau ou Tocqueville, ces règles ne seraient pas en vrac, mais elles s’organiseraient suivant un principe qui leur serait propre. La durabilité d’une organisation serait-elle liée à la capacité de ce principe à nous inspirer des solutions judicieuses aux occasions de changement de la vie ?

Peut-être aussi une même organisation peut elle avoir plusieurs principes. Elle aurait une multiple personnalité. De même que le gouvernement semble intégrer des éléments de common law dans notre droit romain. Soit cette schizophrénie tue l’organisation, soit un principe domine, soit un nouveau principe qui englobe les deux autres apparaît ?


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