Dans un morne monde vidéoludique noyé sous les FPS (désormais quasi supplantés par les TPS), les MMORPG, les jeux de plates-formes, les RPG et une foule d'autres américano-japoniaiseries calées entre quelques jeux de football ou de courses automobiles identiques, émergent des oeuvres d'une originalité et d'une efficacité sans failles. Certains songeront à Project Rub, Trauma Center, World of Goo, Odama ou encore Pikmin alors que d'autres préféreront graver dans leurs mémoires Shadow of the Colossus, Phoenix Wright, de Blob, Killer 7, No More Heroes ou The Final Escape. Ou comment caresser dans le sens du poil les élitistes déchus en mal d'inspiration et de poumons gonflés.
Mais ce que les livres d'histoire et Live360 ne vous apprennent pas, c'est que bien malheureux sont ceux qui ne portent pas dans leurs coeurs les éternelles tentatives de plagiat de Wii Sports et de Wii Fit, deux titres autrefois originaux désormais tellement copiés qu'ils ont lancé un genre, une mode, une nouvelle façon de jouer, de penser et de (re)vivre, un peu comme Duke Nukem Forever a inventé le vaporware et inspiré Sadness. Daisy Fuentes Pilates en tête de liste. De fait, l'actrice américaine la plus méconnue de l'hexagone prête sa ravissante silhouette à un amas de polygones et de pixels le temps de nous apprendre la méthode Pilates, celle-là même qui fut mise au point par l'allemand Joseph Pilates durant la Première Guerre mondiale (pour en savoir plus, cliquez ici). Une poignée d'images vient même illustrer l'oeuvre en question. Face à un concept si fort (financièrement parlant tout du moins) et à une technique tellement en avance sur son temps, la question se pose : à quand un trailer et une date européenne pour Daisy Fuentes Pilates ?
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