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ISF:investir dans le non-coté et économiser 50000 euros

Publié le 19 septembre 2007 par Jacques Cridling

Pourquoi faire un chéque au Trésor Public quand il est possible de régler son ISF en investissant dans le non-coté ? En investissant dans le capital de PME ( lors de la création ou d'une augmentation de capital), les particuliers ont le droit d'imputer 75% de leur investissement sur le montant de leur ISF, dans la limite de 50 000 ? . Mais ceux qui n'ont pas envie de s'aventurer seuls sur ce terrain peuvent aussi simplement souscrire des parts d'un fonds d'investissement de proximité ( FIP).

Ces fonds, gérés par des professionnels, prennent pour partie des participations dans des PME non cotées, et placent le reste en sicav monétaires, actions cotées ... Leur stratégie d'investissement a une incidence directe sur l'avantage fiscal. Le contribuable qui investit sur un FIP obtient en effet une réduction d'ISF ( 10 000 ? maximum ) égale à la moitié de son versement hors frais ... pris en compte seulement dans la limite du pourcentage que le fonds prévoit d'investir dans les PME non cotées ou cotés sur des marchés non réglementés comme Alternext .

Les FIP existent depuis plusieurs années et offraient déjà une réduction d'impôt sur le revenu. Peut on alors faire coup double ??? En principe, seule la partie du versement qui n'ouvre pas droit à la réduction d'ISF permet de bénéficier d'une réduction d'IRPP. Mais les régles que doivent respecter les gestionnaires pour l'un et l'autre de ces avantages fiscaux sont trés différentes. Certains FIP seront construits pour le premier avantage fiscal ( ISF), d'autres pour le second ( IRPP)


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