Alors que le conflit le plus long jamais connu par le système universitaire français semble se terminer, rien n'est véritablement réglé. Si les étudiants et les universitaires reprennent le chemin des cours, c'est davantage pour sauver ce qui peut encore l'être d'une année marquée par un mouvement très dur.
Parfois sous la pression policière, le gouvernement lutte pour obtenir la tenue des examens dans l'ensemble des universités françaises. Si les blocages tombent un à un, les sites d'Aix-Marseille-I, Amiens, Caen, Nancy-II, Reims, ou encore Toulouse-II restent à la pointe du mouvement.
Du côté du ministère de l'Enseignement supérieur, un non ferme a été donné sur la validation automatique ou l'annulation du second semestre. Cette politique a obligé nombre d'étudiants à venir passer les examens. Mais cela ne fait que sauver les apparences. Sur le fond, le conflit n'est pas résolu et l'année universitaire a tout de même été mise à mal.