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Le Parti Socialiste en folie

Publié le 19 septembre 2007 par Bruno Mouilloud

Le casse-tête toulousain

Comme à chaque élection municipale, le PS commence à s’interroger sur l’identité de sa tête de liste à Toulouse. Les socialistes considèrent que la Ville Rose est largement “gagnable” surtout au vu des mésaventures subies par le sortant Philippe Douste-Blazy, mais ils s’aperçoivent, un peu tard, qu’ils n’ont peut-être pas le bon poulain pour parvenir à leurs fins…

Le duel “Camba-Mosco”

Dominique Strauss-Kahn en retrait, Jean-Christophe Cambadélis et Pierre Moscovici semblent se disputer les dépouilles de son courant. Alors que le premier y songeait depuis déjà un bon moment, le second n’a pas hésité à laisser entendre qu’il pourrait postuler au siège de premier secrétaire lors du prochain congrès.

Hollande règle ses comptes

François Hollande a sauté sur l’occasion de la publication des extraits du livre de Lionel Jospin, viscéralement anti-Royal, pour régler ses comptes : il a choisi de charger l’ancien Premier ministre, avec lequel il est fâché depuis plus d’un an, et il l’a fait avec d’autant plus de vigueur que cela lui permettait d’apparaître “beau joueur” avec son ex-compagne.

Mélenchon sur le départ

Fort mécontent de la tournure “moderniste”, et selon lui “droitière”, prise par les premiers débats sur la rénovation du PS, Jean-Luc Mélenchon laisse de nouveau entendre qu’il pourrait quitter le parti dans les mois suivant le congrès. Un proche de François Hollande s’en amuse : “Jean-Luc est un grand sentimental… Cela fait dix fois qu’il nous fait le coup !”

Emmanuelli déprime

Henri Emmanuelli s’interroge de plus en plus ouvertement. L’ex-premier secrétaire se demande ce à quoi il pourrait bien servir à l’avenir dans un PS fortement “blairisé”. Il songe de plus en plus à prendre du recul par rapport à l’action politique nationale.

Ayrault éclipsé

Jean-Marc Ayrault a été particulièrement vexé de se faire voler la vedette par Lionel Jospin lors de la journée parlementaire du PS. Il rêvait d’en faire l’instrument de sa prise de pouvoir sur un groupe important. La divulgation du livre de Jospin a mis à bas tous ses espoirs…

L’art de rouvrir les plaies

Jean-Marc Ayrault a semé le trouble au sein de ses troupes en se prononçant en faveur du traité européen simplifié. Le président du groupe PS à l’Assemblée a réussi à rassembler contre lui les partisans du “oui” et ceux du “non” au référendum de 2005. “C’est trop tôt”, lui a lancé François Hollande. “Pourquoi se précipiter, on ne connaît même pas le texte !” déplorent les fabiusiens. La position du PS doit être officialisée dans le courant de l’automne, à l’issue de plusieurs réunions d’un groupe de travail chargé d’aplanir les divisions nées lors du référendum de 2005.


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