Magazine

Deux jours à tuer, 1h25 d'émotion, par Orange Mécanique

Publié le 22 mai 2009 par Orange Mecanique & Lady Penelope
Deux jours à tuer, 1h25 d'émotion, par Orange Mécanique
Cannes oblige, on continue à parler de cinéma...

Deux jours à tuer de Jean Becker est diffusé en ce moment sur Canal +.
J'étais allée le voir à sa sortie au cinéma.... J'avais oublié à quel point ce film était bouleversant.
J'ai eu envie d'en parler pour 2 raisons :
-Mon cher et tendre, qui se contente de dire habituellement d'un film « qu'il est bien » ou « pas bien » n'a pas caché son émotion : il commence par dire d'abord « qu'il est triste ce film !», je sais, c'est pas grand chose, mais lui est ému, je le sais ! Quand le générique de fin s'annonce, je fais une remarque sur la durée du film : « 1 h25, c'est assez court... » et mon R'né à moi me répond : « ça suffit, tout est dit ». C'était tellement vrai, là c'est moi qui suis émue... Ensuite il parle de Dupontel : «c'est surement le meilleur acteur de sa génération ». Et c'est en effet cette dernière remarque qui m'amène à la deuxième raison.
-Dupontel est également pour moi un acteur extraordinaire. Je fais partie de la génération Bernie. (je ris intérieurement juste en écrivant Bernie).
Il peut tout jouer. Le père de famille, l'amoureux transi, le fou, et même le président !!!! Il est magistral dans ce film...

Le pitch : c'est l'histoire du « pétage de plomb » d'un homme qui d'apparence à tout pour être heureux...
Jusqu'à la fin nous nous poserons la question : pourquoi décide t-il de tout saboter ?

Ce n'est pas tant que j'avais oublié que ce film était bouleversant, mais la première fois je lui avais trouvé quelques petits défauts dans l'écriture du scénario, (c'est une adaptation d'un roman de Françoise d'Epenoux). La scène du dîner entre amis par exemple est en effet très drôle, mais il y a un chouia trop de quelque chose, elle aurait pu devenir culte sans cette exagération...

Ce qu'il faut retenir surtout : c'est un film sensible et humain porté par Dupontel mais également par Marie-Josée Croze et Pierre Vaneck.
C'est pour ce genre de film que je vais au cinéma...

NB : La musique de fin, Le temps qui reste de Serge Reggiani, vous achève bien comme il faut...


Retour à La Une de Logo Paperblog