Magazine

Johnny Haliday trouve la parade contre le téléchargement illégal

Publié le 24 mai 2009 par Anakyne
Jean-Pierre Martin-blogueur | Samedi 23 Mai 2009 à 15:01


Racontez moi : Vengeance
par lemondefr

Johnnie To et Johnny Hallyday. Il aura finalement fallu deux Johnnies pour venir à bout des pirates. La solution était pourtant simple, si l'on en croît Jean-Pierre Martin: faire un bon film de merde. Vengeance est de ceux là.

Le CAMED (Collectif des Artistes Millionnaires Engagés A Droite) n'en finit plus de créer. Le soir, le matin, en voiture, aux toilettes, au restaurant à Londres, à Gstaad, c'est un quintal de matière grise qui produit des dizaines de nouvelles connexions neuronales à chaque instant. La dernière trouvaille n'est certes pas d'ordre artistique, car avec tous les soucis informatiques ça n'est pas évident. Elle est plutôt de l'ordre de la stratégie commerciale, voire géopolitique.

Vengeance, une bombe sale médiatiqueLire la suite sur le blog de Jean-Pierre Martin

Ils s'y sont mis en effet à deux Johnnies dans leur garage pour confectionner cette bombe sale médiatique nommée vengeance, présentée cette année au festival de Cannes. Le concept est simple : réaliser un film tellement nul à chier que même les pirates n'oseront pas le télécharger. En revanche, le battage médiatique traditionnel permettra d'assurer tranquillement le nombre d'entrées habituel selon la méthode largement éprouvée. Certes le bouche à oreilles sera mauvais mais qu'importe, ceux qui sauront auront déjà payé, et les autres devront confronter les avis discordants pour finalement, se faire "une opinion" par eux-mêmes pour enfin participer à la "polémique". Double avantage, le bouche à oreilles découragerait totalement les pirates qui n'ont pas que ça à faire de se taper des navets, alors que des milliers de chefs-d'-oeuvre sont en attente de visionnage dans leurs disques durs.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Anakyne 32 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte