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La fellation en question

Publié le 24 mai 2009 par Ladybluue

Il parait que tous les hommes adorent ça, et il parait que de nombreuses filles n’aiment pas ça. Une situation plutôt épineuse et qui peut même s’avérer assez désastreuse quand elle n’est pas désamorcée.

A mon sens, comme pour chaque étape de la sexualité tout est d’abord affaire d’initiation réussie. Autrement dit, une fille peut avoir un rapport de dégoût vis à vis de la fellation parce qu’elle s’est forcée à l’éxécuter sans vraiment le souhaiter. Une règle d’or donc : ne jamais céder à la pression.

Pour ce genre de pratique il faut que ce soit l’envie qui prime. Si sentiments il y a, c’est d’ailleurs ce qui rendra l’acte d’autant plus délicieux pour notre chéri.

C’est en effet parce qu’il y a envie qu’il est possible pour une fille d’éprouver un certain plaisir à pratiquer une fellation. Car on s’en doute, si plaisir il y a dans ce genre d’action, c’est surtout le plaisir de faire plaisir à l’autre. Mais attention, il ne s’agit pas pour autant de se forcer afin de vouloir à tout prix contenter l’autre.

L’autre clé du plaisir, que la pratique soit désintéressée. On a trop tendance à vouloir attendre quelque chose en retour. Or si sexualité rime avec amour on devrait pouvoir donner sans forcément compter. Autrement dit, faire une fellation juste parce qu’on a envie que notre partenaire nous fasse un cunni c’est le meilleur moyen de se frustrer. Et vice et versa. Pour éviter les malentendus le plus simple c’est donc encore d’en parler. 

Parler c’est aussi l’occasion d’échanger sur ce qui nous plait ou pas. Il est possible qu’un garçon n’aime pas certains gestes pendant la fellation ou qu’une fille ne soit pas sensible au cunni… C’est parce qu’il n’y a pas de manuel sexuel qu’il faut aussi savoir se décomplexer. Si on n’a jamais osé avant mais que l’envie nous prend d’essayer, au lieu de s’évertuer à reproduire une scène X ou ce que nous ont raconté les copines, on se laisse guider par nos sensations et celles de notre amant.

En matière de sexualité il ne doit pas y avoir de régles établies. C’est la liberté qui justement permet de prendre son pied. Mais si être libérée c’est faire fi des tabous, c’est aussi accepter que parfois on a des limites qu’on peut certes tester mais qu’il est inutile de brusquer ou forcer. Donc en matière de fellation, inutile de simuler ! 


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