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Gros Jésus et pitounes en « string »

Publié le 24 mai 2009 par Wilverge

Gros Jésus et pitounes en « string ».Fête du dimanche à Ipanema.

Rio de Janeiro, Brésil
En janvier 1502, un navigateur Portugais s'est pointé à l'embouchure d'une grande baie qu'il crut rivière. Il nomma l'endroit « rivière de janvier ». Une rivière en janvier, dans mon pays, c'est de la glace. Ici, en janvier, c'est l'été, il fait chaud et c’est la haute saison touristique.
Rio est la première destination touristique d'Amérique du Sud, rien de moins. Il faut tout de même se rappeler que l'endroit est reconnu mondialement pour ses plages, son « night life », son gros Jésus et ses pitounes en « string ». De quoi satisfaire le vacancier typique et le backpacker en quête de bon temps.
Souvent considérée comme la plus belle ville au Monde, nous avons donc choisi de l'intégrer dans notre petit itinéraire brésilien afin de nous faire notre propre idée.
Plages.
Les plages sont effectivement jolies et ce n'est plus un secret. Le mardi comme les fins de semaine, les kilomètres de sable sont bondés de gens profitant du chaud soleil. Les hommes sont tous musclés et bronzés comme dans les revues et portent un maillot hybride d'un « speedo » et d'une paire de « boxers ». À l'endroit où les vagues viennent et repartent, le sable compacté est le terrain idéal pour ceux qui jonglent avec l'emblème du pays : le ballon de football pas américain. Si vous avez le goût d'un tour d'hélicoptère rouge « baywatch » dans un filet à poissons, faites-vous emporter par le courant du large au risque de vous noyer. Pamela ne vous attend toutefois pas au débarquement!
Gros Jésus et pitounes en « string ».
Pitounes en « string ».
Les filles quant à elles sont malheureusement beaucoup moins nombreuses que le sexe opposé et ne sont finalement pas toujours aussi belles qu'on se l'imagine, sauf qu’elles sont toujours en « string ». Pas d’inquiétude. Bien sûr, invisible parce que je porte des lunettes fumées, il m'est possible de scruter l'horizon et de dénicher quelques belles paires de fesses à peine cachées par le maillot. Nad vous dirait qu'ici, si vous voulez un maillot de bain un peu plus discret, vous devrez l'importer du Canada ou demander aux nonnes où est-ce qu'elles magasinent.
Gros Jésus.
Un Christ rédempteur de 38 mètres de haut surplombe la ville du Corcovado et est visible de tous les quartiers. Il est possible d'y monter afin de profiter d'une vue sur toutes les zones de la ville. Chose que nous n'aurons pas faite puisque nous avons choisi d'aller sur le pain de sucre, une autre montagne mythique de la ville. Nous aurons fait le mauvais choix puisque cette semaine, le téléphérique est en entretien et tout est fermé. Je peux vous le confirmer puisque nous sommes même montés à pied sur la montagne intermédiaire sans finalement pouvoir profiter de la vue faute d'accès au belvédère. Prochaine fois.
Gros Jésus et pitounes en « string ».

Le pain de sucre vu de la plage de Botafongo

Night life.
Les cariocas (habitants de Rio) sont en majorité de descendance portugaise et africaine. Et qui dit Afrique, dit chaleur humaine et bonne musique. Vous comprendrez que les Brésiliens ont évolués dans ce sens et que la musique brésilienne, du peu que j'ai entendu, est rythmée et invite à la fête. Une culture de sourire en musique et de bière froide comme une rivière en janvier nous ouvre ses bras. Fait intéressant ; la bière est gardée sous zéro. Je pense que j'aime le Brésil. À Rio même, il faut voir Lapa; un quartier chaud de la ville. Au pied d'un grand pont blanc d'arches à deux étages, la nuit est une party sans fin. Les gens boivent de la bière et de la Cachaça sous des rythmes sambatiques assez sympathiques et de la musique de bar comme l'on connaît.
Autrement, j'ajouterais à tout cela de ne pas rater un tour dans le « bonde », un petit tramway jaune qui assure la liaison du centre-ville jusqu'au quartier de Santa-Teresa. Le quartier en tant que tel est joli, mais sans plus. Le tour de train, par contre, est intéressant. Les quelques places assises se remplissent rapidement et c'est à ce moment que les gens commencent à s'agripper sur les côtés du véhicule à leur risque car le tout est plutôt instable. J’ai bien sûr essayé et ça devient assez excitant lorsqu’on traverse de hauts ponts étroits! Le wagon devient à la fois transport public, autobus scolaire, cours de récréation et mirador ambulant.
Est-ce que je vous ai parlé de nos deux amis danois ? En revenant des bars, hier soir, ils ont décidé d'aller voir le lever de soleil sur la plage non loin de l'hostel. Ils étaient quatre gars et se sont tout fait voler à la pointe d'un couteau.
Rio est aussi connue pour les injustices sociales qui la font souvent apparaître dans le palmarès des villes les plus violentes. Avez-vous déjà entendu parler des favelas? Nous sommes allés visiter l'une d'entre elles.
On s'en parle dans la prochaine chronique.
- Will


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