Selon Attali,
“Comme la crise des tulipes a pu, en 1637, ouvrir la voie à 150 ans d’une formidable croissance des provinces-unies, la crise des subprimes, première véritable crise de la mondialisation, pourrait accélérer considérablement la prise de conscience de la nécessité de mettre en place, un jour, un égal accès au savoir, une demande mondiale stable, un salaire mondial minimal, une socialisation de l’essentiel des fonctions monétaires, instruments de la souveraineté, un état de droit mondial, prélude, à terme, à un gouvernement mondial“.
Si cette prédiction devait se réaliser, on pourrait dire, après coup, que la crise a été bénéfique !
A l’instar de la hausse du prix du pétrole qui nous oblige à développer des énergies vertes, la crise pourrait bien nous obliger à plus de contrôle, de transparence et d’équité au niveau mondial, rendus possibles, en effet, par un gouvernement mondial.
A mon avis, pour qu’un tel gouvernement mondial soit efficace, il devrait être principalement issu du monde des ONG, qui recèle des talents largement sous-exploités. Imaginez un gouvernement mondial indépendant du monde politique classique, composé presque uniquement d’acteurs du monde de la micro-finance, des associations environnementales, de quelques secteurs économiques-clés de demain, etc.
Voilà une bonne piste pour un tel organe mondial de décision, de conseil et d’aide au développement.
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