La ville de Nice expérimente un projet de paiement sans-contact utilisant la technologie NFC (Near Field Communication) basée sur l’échange de données à très courte distance. Mis en place avec l’aide des trois opérateurs de téléphonie mobile, le projet a également été soutenu par Luc Chatel, secrétaire d’Etat à l’Industrie et à la Consommation.
Testé en 2007 à Strasbourg avec SFR, et à Grenoble un an plus tard avec Bouygues Télécom, il est maintenant au tour de Nice d’expérimenter le paiement sans contact. Vous me direz jusque là rien de nouveau. Sauf que cette fois ci les trois opérateurs mobiles, SFR, Bouygues et Orange, vont être mêlés au projet. Ils s’appuient sur le soutien de l’Université Nice-Sophia-Antipolis et de Veolia Transport.
Trois mille utilisateurs pourront ainsi payer leurs titres de transport avec leurs téléphones mobiles sur le réseau urbain niçois. Ils auront également la possibilité de consulter les horaires et lignes desservies. Des services seront mis en place dans les musées de la ville, activités culturelles et sur le campus universitaire s’appuyant sur le projet Campus Nova, lancé il y a un an par le master MBDS (multimédia, bases de données et intégration de systèmes) de l’université Nice - Sophia-Antipolis.
Le projet mené par le Crédit Agricole, Nokia, IBM a permis à des étudiants d’échanger des petites sommes d’argents ou encore de payer le restaurant universitaire grâce à leur téléphone portable.
L’initiative de la ville de Nice a largement été soutenu par l’état : une aide de 3,5 millions d’euros devrait être accordée dans le cadre d’un appel d’offres lancé prochainement par le Forum du sans contact mobile.
Le projet devrait voir le jour d’ici printemps 2010.
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