clint

clint

oh le voyage trop trop long... mais bon, entre un passage éclair à dubai, lieu impressionnant et multiethnique où l'on croise toutes les nationalités du monde entre un starbucks et une boutique de luxe, des heures d'attente dans les aéroports... me voici enfin arrivée. j'ai peu dormi mais j'ai vu plein de films... et surtout, j'ai enfin pu découvrir "gran torino" de clint eastwood. clint est un magnifique réalisateur, ses films ne se ressemblent jamais, les histoires ont des points communs certes, mais elles ont toutes leur propre originalité. petite déjà, et grâce à mon frère qui louait au video club du coin ses films, j'ai eu la chance de découvrir très vite sa filmographie, et j'ai continué au fil des ans, à attendre avec toujours beaucoup d'impatience chaque sortie de film. je suis admirative de son travail, complètement dans l'admiration. certains de ses films comme "honkytonk man" ou "sierra torride" sont des références. bon, pas besoin de s'étendre sur l'histoire de gran torino... non, il faut voir le film car il est tout simplement beau, bien écrit, bien filmé, bien raconté. mais ce qui m'a marqué dans ce film... c'est la capacité que possède clint de se filmer sans avoir peur de paraître un peu plus vieux. même si certaines scènes nous montrent un très beau clint (quand il achète un costume à la fin du film et qu'il se regarde dans un miroir), en quelques fractions de secondes, nous voyons l'homme qui vieillit... et cela est très très émouvant.