Magazine Société

Tarnac/ Sabotages Sncf: 6 mois d'une drole d'affaire

Publié le 28 mai 2009 par Infolimousin

Voici en quelques dates un retour sur l'affaire dite des sabotages des lignes TGV


11 novembre : vingt personnes sont arrêtées à Paris, Rouen, dans la Meuse et à Tarnac (Corrèze). Onze sont rapidement libérées. La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie souligne des "liens entre les lieux et les heures de sabotage et l'activité d'un certain nombre (d'entre eux)". Le procureur de la république parle d'une cellule invisible pilotée depuis Tarnac dont le cerveau serait un certain Julien Coupat. Les actes de malveillance cessent.

15 novembre : neuf personnes de 23 à 34 ans, dont trois femmes et le leader présumé du groupe, Julien Coupat, sont mises en examen pour association de malfaiteurs terroristes. Cinq, dont Julien Coupat, sont écrouées. Elles auraient été présentes à proximité de lieux de dégradations et disposaient selon les enquêteurs de cartes du réseau ferré ou encore de pinces à forge.

2 décembre : la cour d'appel de Paris libère trois suspects. Seuls Julien Coupat et sa compagne Yldune Lévy, 25 ans, restent détenus.

9 décembre : Dans une interview, Benjamin Rosoux, un des co gérant de l'épicerie de Tarnac, libéré le 2 décembre, estime que les sabotages de lignes TGV n'ont rien à voir avec du terrorisme et que le gouvernement cherche à "diaboliser" les mouvements sociaux.
16 janvier : Yldune Lévy est remise en liberté.

25 mars : une expertise permet de découvrir un manuel de fabrication de bombes artisanales sur l'ordinateur d'Yldune Lévy.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Infolimousin 48 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine