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Logique de collabos

Publié le 28 mai 2009 par Juan
Nicolas Sarkozy nous fait croire qu'il pratique l'ouverture depuis mai 2007. Il a raison sur un point: il n'a pas enfermé son gouvernement sur un clan. Patrick Devedjian s'en était plaint publiquement il y a deux ans: il n'y avait pas assez de sarkozystes auprès du président. Depuis, Nicolas Sarkozy a constamment veillé à rallier toutes les composantes de sa majorité, jusqu'à exfiltrer le villepiniste Bruno Le Maire en décembre dernier, pour lui confier les Affaires Européennes.
Le mensonge est ailleurs. L'ouverture à gauche n'existe pas. Elle consiste en fait à quelques débauchages de personnalités de gauche, marginales dans leur camp, qui ne font qu'appliquer le programme présidentiel. Des collabos en quelque sorte.
A l'occasion des élections européennes, la liste s'allonge. L'épouse de Max Gallo se retrouve en quatrième position UMP en Ile de France (et reprend le nom de son époux). Jean-Marie Cavada s'affiche, dans la même région, comme "l'arme anti-Bayrou" de Nicolas Sarkozy, comme l'explique le Monde.
"Le problème de M. Cavada, c'est l'âge, dégaine Bernard Lehideux, député sortant et numéro 2 du MoDem sur la liste de Marielle de Sarnez en Ile-de-France. A 69 ans, il réalise qu'il n'avait plus le temps d'attendre pour faire une nouvelle carrière. Alors il a quitté Bayrou pour se rapprocher de Sarkozy."
Dernier en date, Claude Allègre, en rupture de banc socialiste depuis près d'une décennie.

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par politistution

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