

Sur le registre des disparitions forcées, AI fustige dans son dernier rapport sur l’Algérie le pouvoir, qui n’ a toujours pas commencé à enquêter sur le sort de milliers de personnes victimes des disparitions forcées.
En terme de chiffres, rappelant qu’un haut responsable algérien avait indiqué que 5.500 familles des victimes des disparitions forcées avaient accepté des indemnisations, AI souligne que 600 autres familles ont rejeté cette offre, insistant sur leur droit de connaître la vérité sur le sort de leurs proches disparus.
En vertu d’une loi algérienne, les familles des disparus peuvent demander des indemnisations si elles obtiennent des certificats de décès délivrés par les autorités, indique AI, concédant que certaines familles ont affirmé avoir fait l’objet de pressions pour demander ces certificats.
Les familles des victimes ont également continué à faire l’objet de harcèlement pour avoir tenté de connaître la vérité ou d’obtenir justice, insiste Amnesty International, citant des cas précis de victimes de disparitions forcées.
D’après AI, des journalistes et les défenseurs des droits humains ont continué d’être victimes de harcèlement en Algérie. Certains d’entre eux ont fait l’objet de poursuites pour diffamation ou pour avoir critiqué des responsables publics ou des institutions.

